L’innovation agroalimentaire pour une main-d’œuvre durable

Les dernières années pandémiques ont impacté l’ensemble de l’économie mondiale, redéfinissant la façon de travailler pour tous. L’industrie agroalimentaire n’a pas été épargnée par cette crise : les besoins de main-d’œuvre en présentiel constituent un obstacle majeur pour le développement économique du secteur manufacturier, lequel est requis devant la demande agricole en augmentation de 50% d’ici 2030 selon le Rapport provisoire du secteur agroalimentaire 

Les conséquences du manque de main-d’œuvre sont importantes : selon un sondage des Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) 98,5% des entreprises manufacturières sondées ont besoin de main-d’œuvre et 49% ont dû refuser des contrats ou payer des pénalités de retard dans leur production.  

Le niveau de diplomation post-secondaire des individus de 25 à 44 ans au Québec a progressé de 42% à 80% entre 1990 et 2020, ainsi assurer la succession des employés de forte expérience pour des emplois requérant peu de qualifications devient de plus en plus complexe.  

Les pressions du marché créent un besoin de nouvelles solutions pour faire progresser la compétitivité de l’industrie agroalimentaire. 

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Des solutions insuffisantes pour la pérennité du secteur 

Lorsqu’il manque de main-d’œuvre, il est justifié de vouloir engager plus de travailleurs. Cependant le secteur agroalimentaire souffre d’une faible désirabilité pour des jeunes de plus en plus diplômés. Étant donné que les emplois en pénurie de main-d’œuvre ne requièrent pas ce niveau de qualification, l’issue en apparence plus sûre est d’engager de la main-d’œuvre temporaire immigrante. Ces personnes sont qualifiées, nombreuses et souhaitent travailler au Canada. Toutefois, d’une part l’arrivée des travailleurs est ralentie par les mesures sanitaires et d’autre part, malgré une planification d’amélioration de l’accès à la résidence permanente pour 2022-2023, le partage de la compétence Immigration entre le fédéral et les provinces rend incertaine l’arrivée massive de travailleurs étrangers.  

En ce qui a trait à la rétention de la main-d’œuvre, il est envisagé de proposer de meilleurs salaires, d’augmenter les bénéfices et de favoriser les horaires flexibles. Bien que ces moyens permettent de maintenir sa main-d’œuvre et d’être compétitif, les pertes déjà accusées rendent ces solutions effectives qu’à court terme.  

L’épicentre du problème demeure non adressé : les conditions de travail difficiles. Plutôt que d’essayer d’influencer un calcul coûts-bénéfices favorable à l’agroalimentaire pour les potentiels employés, pourquoi ne pas transférer le fardeau de ces conditions difficiles sur la technologie? Celle-ci ne se soucie pas de ces conditions ardues et est plus rapide et précise que l’humain dans bien des tâches. La transformation numérique pourrait donc amoindrir la forte dépendance à la main-d’œuvre des entreprises et redonner des emplois à valeur ajoutée pour les individus. C’est cette réflexion que l’industrie semble avoir amorcée : 55% des entreprises du secteur manufacturier québécois croient que les technologies émergentes 4.0 peuvent aider à la rareté de main-d’œuvre selon un sondage Léger pour Économie et Innovation Québec (EIQ).  

Non seulement la technologie pourrait résoudre la raréfaction de la main-d’œuvre dans l’industrie agroalimentaire, mais elle pourrait également propulser sa productivité et sa compétitivité.  

La technologie comme vecteur de compétitivité 

L’impact attendu à long terme des technologies 4.0 s’accompagne d’un désir d’augmentation de l’utilisation du numérique dans les processus de production (64%) et de gestion (60%) par les entreprises sondées. Les initiatives de transformation numérique suscitent donc des investissements de la part de la majorité des entreprises manufacturières au Québec, y compris en agroalimentaire.  

Quoique le rôle de l’humain dans l’agroalimentaire soit indispensable, l’Intelligence Artificielle (IA) et l’automatisation de la production ont leur lot de possibilités pour accompagner les employés dans les opérations de votre entreprise. Ces deux innovations sont complémentaires pour simuler le comportement humain pour des tâches qui sont répétitives et exténuantes pour l’humain tout en réduisant les pannes de 70% selon Conure. La productivité s’en trouve bonifiée considérablement.  

L’internet des Objets (IoT) est un réseau d’objets connectés qui partagent leurs données par l’intermédiaire d’une plateforme Cloud, sans intervention humaine. Le secteur agroalimentaire est un environnement de choix pour son implémentation. L’IoT permet effectivement d’optimiser le partage des données en plus de rendre l’espace de travail plus sécuritaire grâce à des montres ou des casques connectés. D’autant plus, les capteur IoT facilitent les inspections et optimisent le fonctionnement des machines via la maintenance prédictive. Par conséquent, les employés peuvent se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée plutôt que sur l’état des machines. L’IoT représente donc une solution technologique innovante parmi plusieurs autres pour contourner la pénurie de main-d’œuvre en agroalimentaire.  

La transformation numérique ne se limite donc pas à la production. Une grande gamme d’algorithmes assistent les opérations aux niveaux de la gestion d’entreprise, de la conception de produits, de l’approvisionnement et de la logistique. Cela comprend des systèmes de gestion intégrée de type ERP, lesquels sont utilisés par 58% des entreprises sondées par EIQ, des applications numériques de type conception assistée par ordinateur (52%), des systèmes de gestion de la chaîne logistique (37%), des systèmes de gestion d’entrepôts (28%).  

L’étendue de l’intégration des technologies avancées dans toute la chaîne de valeur d’une entreprise permet d’abord de répondre aux problèmes tels que la pénurie de main-d’œuvre, puis d’instaurer une culture d’innovation qui permet une plus grande compétitivité et une résilience des affaires. L’intégration des technologies avancées sur l’ensemble de la chaine de valeur génère des bénéfices considérables pour l’organisation :  

  • 90% d’augmentation de la productivité 
  • 100% d’amélioration de la vitesse de mise en marché 
  • 50% de gains d’efficacité énergétique 

Ainsi, si la transformation numérique en agroalimentaire gagne en popularité, c’est parce qu’elle apporte des résultats concrets tant pour la pénurie de main-d’œuvre que l’efficacité de la production. 

Le cas de Patates Dolbec, lauréat OCTAS en innovation 

Patates Dolbec est un chef de file québécois de la pomme de terre et désormais leader en innovation technologique agroalimentaire. Pour son intégration de l’intelligence artificielle dans le contrôle de qualité de ses produits, l’entreprise s’est mérité le prix OCTAS pour innovation et rupture. Avec un investissement de 12 millions $ pour une nouvelle usine dans laquelle le contrôle de qualité est assuré par l’IA, Patates Dolbec aide ses travailleurs à se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée. D’autant plus, l’entreprise s’est modernisée pour se libérer des conséquences de la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie agroalimentaire. 

L’intégration de l’IA dans le contrôle de qualité représente, certes, une valeur ajoutée à la main-d’œuvre existante, elle a aussi nettement amélioré l’efficacité de l’entreprise. Précisément, elle est passée d’un taux d’erreur de 30% avec la machine de tri optique à 5% avec l’IA, donc un gain de 25% en efficacité. Cet investissement a permis d’éviter des pertes importantes en pommes de terre et en revenus tout en revigorant sa main-d’œuvre. 

La transformation numérique de Patates Dolbec a nécessité l’informatisation de tout ce qui était possible d’informatiser de telle sorte que les processus soient simplifiés.  

L’automatisation, la numérisation et l’adoption d’autres technologies sont devenues des conditions à la compétitivité de l’industrie agroalimentaire canadienne.  

Bien s’entourer dans la transformation numérique 

La transformation du secteur agroalimentaire vers plus de technologies est essentielle pour survivre aux perturbations sans précédent de l’industrie. Beaucoup d’entreprises comme Patates Dolbec y dédient déjà des ressources humaines et financières afin d’assurer leur pérennité. 

Le parcours transformationnel est une transformation effectuée de manière transversale, à travers une équipe multidisciplinaire. Il ne s’agit plus ici de procéder à une transformation séquentielle où chaque expertise se succède, mais plutôt d’approcher la transformation de manière systémique afin d’utiliser conjointement toutes les expertises et d’offrir un service-conseil à haute valeur ajoutée. 

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Penser local, agir global

Depuis les années 1970, l’idéologie «Penser global, agir local» a guidé les leaders de l’économie, bercés par la perspective d’un marché mondial ancré dans des racines locales. Or, depuis les derniers mois, des changements majeurs sont survenus.

D’une part, nous constatons une conscientisation grandissante par rapport aux enjeux écologiques et un questionnement de l’adhésion commune aux principes de la mondialisation. D’autre part, un virus aussi inconnu qu’inattendu transforme profondément le tissu social et redéfinit la relation des humains avec leur environnement.

«Penser global, agir local» n’est plus

Certainement, la mondialisation restera une réalité post-COVID-19 et les fondements des principes économiques globaux demeureront, en grande partie, valides. Bien sûr, personne n’est contre la vertu et chacun préfère (du moins conceptuellement) favoriser son écosystème local plutôt qu’une structure économique mondialisée et dépersonnalisée.

Les changements que nous traversons sont profonds. Nous nous dirigeons plutôt vers une ère du «Penser local, agir global». C’est une façon de miser sur nos atouts et sur nos particularités locales afin d’avoir un impact mondial.

Cela peut changer beaucoup de choses pour les entreprises d’ici. Depuis les dernières semaines, nous sentons une évolution des mentalités et une sensibilisation des consommateurs à l’importance du local — tant pour s’entraider en tant qu’économie, que pour lutter contre les effets nocifs de la mondialisation. Il faut rester réaliste, le Québec est un territoire de 8,5 millions d’habitants. Il serait impensable d’imaginer quelconque forme d’isolation économique et commerciale. Force est toutefois de constater que la capacité des consommateurs à voter avec leur portefeuille pourrait poser les fondements d’une nouvelle économie axée sur le local.

D’un point de vue plus structurel, «Penser local, agir global» est un leitmotiv ancré dans une forme de disruption. Cette dernière nécessite un certain recul, un état d’esprit rebelle, une forme élevée de différence ; l’ADN du Québec, d’une certaine manière.

Une autre tempête parfaite de réinventions?

Le Québec est exceptionnellement bien positionné pour changer la donne et se tailler une place sur le nouvel échiquier mondial, tant grâce à sa culture qu’à son unique bassin de talents. Au début des années 1980, le Québec a connu une tempête parfaite de réinventions, laquelle a propulsé plusieurs entreprises sur la scène mondiale. Quarante ans plus tard, c’est dans le chaos que les entreprises québécoises peuvent y trouver de plus grandes opportunités de penser différemment.

Aujourd’hui, en ce jour de fête nationale, nous voulons lancer un appel. Voulons-nous, collectivement, unir nos savoir-faire et nos différentes façons de penser afin de tirer profit de la crise que nous traversons ? Avons-nous l’ambition de saisir cette opportunité de voir naître au Québec de nouvelles opportunités d’affaires pour s’enrichir collectivement comme société ?

Pour faire de cette crise une opportunité, nous devons trouver une parfaite synchronicité entre entreprises, consommateurs et gouvernements.

1) Accélérer la numérisation des entreprises et l’économie

La crise actuelle est, à juste titre, perçue comme le plus grand catalyseur que le Québec n’ait jamais connu en matière de transformation numérique ou de transformation des modèles d’affaires. Pour être compétitif, l’adoption des technologies devrait être au cœur d’une économie qui se dessine différemment.

Adopter une stratégie agile : compte tenu de la vitesse accrue des innovations technologiques, il est impératif de ne plus uniquement parler de transformation numérique. Chaque organisation doit s’adapter aux technologies de façon constante. Pour ce faire, le principe clé du succès organisationnel est d’évoluer rapidement et de s’adapter au marché. Une stratégie agile est donc nécessaire.

Le Panier bleu commence avec chaque entreprise : nous croyons que les entreprises d’ici peuvent se donner les moyens de se battre contre les géants étrangers. Pour y arriver, il faut miser sur l’expérience client et l’unicité de nos produits. Nous devons faire ressortir nos forces afin de nous démarquer. Les commerçants locaux qui maîtrisent la commande en ligne facile ainsi que l’expédition rapide et écologique ont de meilleures chances de satisfaire leurs clients, lesquels resteront fidèles. Des modèles d’affaires innovants comme l’abonnement aideront les commerçants à créer une habitude de consommation locale.

Doubler la mise sur l’écosystème start-ups et l’entrepreneuriat : personne ne peut prédire d’où proviendra la prochaine entreprise à succès. Nous savons que l’écosystème québécois de start-ups performe. Plusieurs exemples de succès mondiaux ont commencé ici même au Québec. Nous devons donc miser sur les entrepreneurs et promouvoir la prise de risque. Il est crucial d’aider les entrepreneurs à se lancer, à rebondir de leurs échecs et à développer leurs entreprises en dehors de nos frontières.

De nos jours, l’accélération numérique de nos entreprises et de notre société civile n’est plus un mal nécessaire complexe à entreprendre. En effet, nous devons saisir l’opportunité de nous réinventer dans un monde moins axé sur le capitalisme et plus orienté sur une éthique, une transparence et un respect au profit d’une croissance et d’un développement durable, et ce, pour le bien de tous.

2) Renouveler la relation avec les consommateurs

Pour faire de la crise que nous traversons une opportunité, la relation que les entreprises entretiennent avec les consommateurs doit se transformer. Changement radical ou évolution naturelle, cela dépendra des organisations.

Écouter pour comprendre et non pour répondre: en tant que marques ou organisations, sommes-nous réellement centrés vers le consommateur ? Ou essayons-nous seulement de nous en convaincre ? Il n’y a rien de nouveau à vouloir mettre la voix du consommateur au cœur du processus décisionnel, mais peu d’entreprises sont fondamentalement à l’écoute de leur marché. Dans une perspective “Penser local”, la capacité des organisations à comprendre leurs marchés est complexe. Nous devons apprendre à écouter plus souvent, à partager plus vite et ainsi développer la faculté de disséminer rapidement les perceptions et attitudes des consommateurs au sein de l’organisation pour lui permettre de pivoter.

Agir plutôt que de parler: la crise reliée à la COVID-19 n’est pas qu’une crise sanitaire. C’est aussi une remise en question fondamentale des valeurs, tant au niveau économique, environnemental que social. Dans les dernières semaines, plusieurs marques se sont fait sévèrement sanctionner par les consommateurs en raison de l’inadéquation entre leurs actions et les valeurs des consommateurs. Plus que jamais, il devient essentiel pour les entreprises d’ici de privilégier l’action à la parole et de démontrer à leurs clients que leurs choix sont alignés avec leurs propres valeurs.

Le pouvoir de voir plus grand: s’il y a un trait qui distingue les Québécois du reste de l’Amérique du Nord, c’est peut-être leur humilité ou encore le fait d’avoir des ambitions plus modestes. Or, nous avons le talent, l’accès au capital et la vision pour avoir un impact positif sur beaucoup plus de consommateurs que nous pouvons l’imaginer.  Nous avons les moyens de devenir une force tant sur le marché local qu’à l’international. Il n’y a plus d’excuses pour avoir une vision beaucoup plus grande.

3) L’appui du gouvernement

Dans la foulée de ces changements profonds que nous observons, les gouvernements ont aussi un rôle à jouer pour accompagner les entreprises et les consommateurs et contribuer à redéfinir la société après la pandémie. 

Une perspective long terme : la crise actuelle a révélé au grand jour les faiblesses des décisions politiques axées sur le court terme et empreintes de partisanerie. Pour rebâtir une confiance durable envers nos institutions publiques, il nous apparaît primordial d’enchâsser les grandes priorités collectives (urgence climatique, chantiers d’efficacité énergétique, investissements en santé publique, relocalisation au Québec de la production de biens et services essentiels, investissements dans des infrastructures durables de transport collectif, etc.) dans des lois-cadres ayant des objectifs clairs et pérennes, avec des mécanismes de contrôle et de surveillance qui transcendent les cycles électoraux. 

Réformer le modèle économique : la pandémie a aussi exacerbé la précarité affectant plusieurs secteurs de l’économie, notamment les industries culturelles et événementielles, la restauration et les bars. Or, pourquoi ne pas aborder la création de la prestation canadienne d’urgence ou le programme de subventions salariales comme une première étape vers une réflexion plus large visant une refonte de notre fiscalité individuelle et corporative et de nos mécanismes de redistribution de la richesse et de réduction des inégalités ? Sans nécessairement plaider pour un programme universel de revenu minimum garanti, force est de constater que bien des mesures fiscales actuelles pourraient être combinées et simplifiées.

Les gouvernements devront être des pionniers: en matière de politiques publiques favorisant la diversité, l’inclusion, la solidarité sociale et l’innovation, les gouvernements doivent mener le bal. Politiques incitatives en emploi et en formation, représentation dans les instances décisionnelles, soutien structurant aux industries créatives et innovantes et à l’économie sociale ne sont que quelques exemples d’axes d’interventions possibles pour nos instances publiques.

C’est le temps d’agir maintenant

Nos choix collectifs définissent les prochaines générations. L’opportunité unique de cette crise est de repenser nos choix passés et de ne pas se fier à nos anciennes conventions. Il nous revient de tabler sur notre expertise et notre positionnement unique afin de repenser les dynamiques du capitalisme et utiliser la croisée des chemins actuelle pour nous propulser dans un monde plus prospère, équitable, durable et inclusif. Le temps de passer à l’action, c’est maintenant, afin de célébrer longtemps encore ce Québec auquel nous aspirons.

 

Signataires:
Florent Bayle-Labouré, co-fondateur et associé, Habo Studio

Nectarios Economakis, co-fondateur et associé, PNR

Stéphane Ricoul, directeur marketing & partenariats, Talsom

Sophie Tremblay, avocate, NOVAlex

Les défis de croissance des PME québécoises: rencontre entre croissance et traditions

Dans la série de nos activités à C2 Montréal, nous nous sommes tournés vers nos startup et PME québécoises en s’intéressant aux enjeux rencontrés dans le cadre de leur croissance. Pour animer cet échange, Talsom a fait appel à son partenaire Adrenalys représenté par Dominic Deneault, président et fondateur du groupe.

Entouré de membres exécutifs d’entreprises, Dominic nous a ainsi rapprochés des défis de croissance auxquels font face les organisations lorsqu’elles vivent une croissance importante, dans un monde où l’offre et la demande se renouvellent constamment.

# Le passage au numérique des entreprises
Marc Leblanc, Directeur Finances & Administration dans le domaine de l’agroalimentaire nous fait part des enjeux quant au passage au numérique chez Synagri :

« Nous parlons d’outils informatiques. Nous sommes au point où il faut remettre en question tout ce que nous avons pour pouvoir mieux opérer et étant donné que nous sommes très dispersés au Québec, il est difficile de pouvoir former tous les utilisateurs de systèmes. Il faut aller vers la robotisation et la capacité logistiques, mais ça prend du temps et de l’argent. C’est pour cela que l’on fait appel à des consultants comme Talsom. »

# Une concurrence d’envergure
Un de nos invités sur le balcon souligne la complexité de se différencier dans un marché de plus en plus compétitif :

 « Nous vivons aujourd’hui la transformation que la mode a vécue il y a une quinzaine d’années, avec des joueurs internationaux qui n’avaient pas d’importance pour nous mais qui trouvent leur place auprès des consommateurs maintenant. Des joueurs américains et mondiaux, par exemple Wayfare où un consommateur peut faire son pré-shopping et même se faire livrer. C’est devenu plus complexe. »

En effet, l’arrivée de concurrents internationaux depuis plusieurs années force les entreprises québécoises à s’adapter à l’offre et aux coûts avec une législation souvent plus exigeante. En grandissant, une entreprise se trouve souvent face à des concurrents imposants de par leur taille et leurs activités. Ceci nous amène alors vers un autre enjeu majeur.

# Des consommateurs de plus en plus variés et exigeants
L’évolution du paysage publicitaire et marketing amène à une diversification des pratiques d’achat et des catégories de clientèle.

« Avant nous faisions la même campagne de publicité pour tout le monde, peu importe la province alors que maintenant nous en faisons une pour Montréal et une autre pour Ottawa. Nous faisions également notre stratégie de marketing sur un an mais désormais nous nous remettons en question à chaque fin de campagne. Nous évoluons et nous voyons ce que nous pouvons faire de mieux au fur et à mesure. »

Martin Bourrassa, Vice-Président en Architecture Stratégique chez Talsom, observe quant à lui un changement au niveau des besoins des clients :

« Jusqu’à récemment les entreprises me parlaient plus de back office, de système ERP et de processus d’affaires, mais le langage a changé. Maintenant, on me parle de front office, de e-commande, B2B, de modèle CRM et d’optimisation des ventes. Chez Talsom, nous avons une offre qui plait beaucoup aux clients : le customer journey, où les clients peuvent voir quels sont les points de contacts, supportés par quel système, quels processus et comment les améliorer. »

Les entreprises ressentent le besoin de se munir des meilleurs systèmes T.I pour que leurs consommateurs soient satisfaits de leur service qu’elles ne soient pas évincées par les entreprises qui feront leur transformation numérique avec elles. Les critères des clients deviennent aussi essentiels que ceux des employés pour l’utilisation d’un système technologique.

# Un besoin d’accompagnement pour les changements organisationnels
La croissance d’une entreprise entraîne beaucoup de changement certes, mais si ces points ne sont pas adressés par les dirigeants et les gestionnaires aux employés, ces derniers risquent de se sentir exclus et non engagés dans la transformation.

Comme le mentionne Louis Guindon, CEO de GLV, entreprise spécialisée dans les équipements utilisés à diverses étapes de la production de pâtes et papiers:

« Nous avons toujours le devoir d’être avant-gardistes. Mais le changement est important, nous avons besoin d’accompagnement pour gérer le changement. Il est essentiel d’inclure toutes les générations dans ces changements et de prendre soin des anciennes générations parce que l’innovation peut parfois déstabiliser. »

Alors que doivent faire les entreprises pour mener ces défis de front?

# Être préparé aux changements occasionnés
Pour François Boucher, Vice-président exécutif de Kinova dans le domaine de la chirurgie robotique, anticiper tout ce que la croissance apporte à l’intérieur même de l’entreprise est essentiel:

« Il y a beaucoup de challenges, de capitaux et de changements. La carapace est super belle mais dedans, ce n’est pas toujours aussi fonctionnel qu’on le voudrait. Il faut opérationnaliser le modèle d’affaires pour faire passer l’entreprise à un niveau supérieur. Je pense que le secret est de s’y prendre en avance pour croître de la meilleure façon possible. »

Cette anticipation passe aussi par une transformation numérique réussie grâce à une évaluation des besoins et des objectifs organisationnels. Puis, comme mentionné plus haut, il est essentiel d’accompagner le changement pour réussir sa croissance.

# Encourager l’échange pour favoriser l’innovation
Dominic Deneault  insiste aussi sur le fait que les industries ont tendance à se regrouper entre elles, ce qui entraine un risque d’enfermement dans un mode de pensée unique:

« Les industries dans les mêmes secteurs ont tendance à aller aux mêmes conférences et lire les mêmes choses que les autres. Cela développe une consanguinité qui peut bloquer l’innovation. ».

 Il ajoute que l’apprentissage à partir du vécu d’autres types de secteurs peut avoir un réel impact positif pour tous :

« Pouvoir échanger avec les pairs et partager des recettes à succès est essentiel. Les mises en contact qui se font entre les différents PDG, certains ayant un rayonnement planétaire apporte un partage de bonnes pratiques qui amène beaucoup de richesse à chacun. »

À propos d’Adrenalys :

À travers un regroupement d’entreprises privées Adrenalys souhaite propulser la croissance des PME québécoises à un niveau supérieur. Aujourd’hui, Talsom est fier de compter parmi les partenaires de la 2ème cohorte et de pouvoir mettre à disposition des entreprises un lot d’expertises axé sur la transformation numérique et l’innovation.

  • Si vous souhaitez consulter notre précédent article sur la place des femmes dans le secteur des T.I, cliquez-ici.

Talsom à C2 : rencontres à la croisée des humains et de la technologie pour l’innovation

Les transformations numériques et humaines marquent notre époque et touchent chaque   organisation, aussi bien la vôtre, que la nôtre. Ces transformations, aussi soudaines que profondes, redéfinissent constamment les clés du succès et les critères de survie dans le domaine des affaires. Depuis huit ans, Talsom évolue afin de vous donner les meilleurs outils pour réussir votre transformation numérique. De l’humain à la technologie, de leur collision à leur symbiose, notre transformation au quotidien garantit la réussite de votre entreprise.

Quelle sera votre réalité de demain, et quelle doit être la nôtre d’aujourd’hui? C’est pour répondre à cette question que nous sommes partenaires à C2 Montréal les 23, 24, et 25 mai prochain et que nous y participerons avec l’ensemble de notre équipe.

C2 Montréal, c’est quoi exactement?

C2 Montréal est un événement qui unit l’univers du commerce et de la créativité, afin d’explorer les tendances, opportunités, bouleversements et mutations majeurs qui se dessinent à l’horizon. Chaque année, c’est plus de 6 500 décideurs et créatifs qui s’y rencontrent pour façonner, vivre et réinventer l’avenir des affaires. Nous y participerons avec tous nos employés, l’intégralité de nos talents, pour que le résultat de leur somme propulse l’innovation chez nous, et ultimement chez vous.

Nos initiatives

En plus de permettre à chacun de nos employés d’approfondir leurs connaissances et de développer de nouvelles idées à travers les différentes activités proposées par C2 Montréal, nous lancerons plusieurs initiatives afin de rassembler les visionnaires d’aujourd’hui et de catalyser les révolutions de demain.

À l’occasion de cette nouvelle édition, nos talents ont identifié trois « collisions transformatives » autour desquelles Talsom engagera la discussion sur son balcon, situé à l’Arsenal Montréal :

#1   Collision entre Code Numérique et Code Social. Le 23 mai, avec notre partenaire TECHNOPOLYS, le mouvement de promotion de l’industrie des technologies du Québec, nous engagerons la discussion autour de la formation, du recrutement, et de la reconnaissance des talents féminins dans la technologie.

#2  Collision entre Nouvelles Technologies et Industries Traditionnelles : Le 24 mai, avec notre partenaire ADRENALYS, nous vous invitons à comprendre comment une industrie traditionnelle telle que l’agriculture peut se réinventer et prospérer grâce au numérique.

#3   Collision entre Échec et Transformation : Le 25 mai, nos partenaires du CEFRIO nous plongerons dans une conversation au sein de leur ChangeLab pour identifier les conditions parfaites de l’échec en transformation numérique, afin d’en révéler les clés du succès pour nos PME québécoises.

Depuis quelques mois, Talsom est également animé par une autre collision, celle du secteur des affaires, de la technologie, et des ONG œuvrant dans le développement de l’aide internationale pour créer un impact positif dans les communautés qui en ont le plus besoin. À l’occasion de cet événement, Talsom annoncera officiellement sa collaboration avec la Fondation KANPE et le Humanos Institute pour leur projet pilote de développement international en Haïti. Ensemble, ils collaboreront et développer des solutions durables en Haïti et pour résoudre cette équation posée par Dr. Niels Billou, expert en Design Thinking chez Talsom et fondateur du Humanos Institute :

Au retour d’une mission exploratoire sur le terrain, Dr. Niels Billou, Olivier Laquinte (Président de Talsom), et Isabelle Thibault (Directrice générale de la Fondation KANPE) animeront des discussions autour de ce sujet en compagnie d’invités prestigieux tels que les cofondatrices de la fondation KANPE ou le fondateur de Impak Finance. Lors de C2 Montréal et dans le cadre de ce projet, Talsom supportera également l’atelier « Design Thinking for Humanity » organisé par Humanos Institute et donné par Dr. Niels Billou.

Si vous avez l’occasion de vous rendre à C2 Montréal cette année, n’hésitez pas à venir nous rendre visite sur notre balcon pour faire l’expérience de ces collisions transformatives avec nous ou pour partager un verre servi par le bras robotisé KINOVA lors de nos 5 à 7 quotidiens. Et pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre à distance, nous retransmettrons l’intégralité des discussions en ligne et en temps réel.

Restez à l’affût, plus de détails sont à venir sur nos activités lors de C2 Montréal, nos collisions et nos invités!

N’hésitez pas à visiter les sites du Humanos Institute et de KANPE pour en savoir plus sur les actions 

 

 

Une nouvelle offre de service basée sur le Design Thinking

La semaine dernière, Talsom dévoilait sa nouvelle offre de service « Stratégie technologique et Innovation » au salon Connexion. Cette nouvelle offre, basée sur l’approche du Design Thinking, s’inscrit dans l’accompagnement que Talsom propose aux entreprises dans l’intégralité de leur transformation numérique de la stratégie à l’implantation, en passant par l’architecture d’affaires, le leadership de projet et la gestion du changement.

Une transformation numérique propulsée par le Design Thinking (TN/DT)
Dans une ère où la transformation numérique est devenue une réalité concrète pour chaque entreprise, Talsom souhaite accompagner chacun de ses clients dans la définition de son identité et de sa cible numérique. En effet, les organisations qui ne parviennent pas à identifier ces deux variables auront du mal à survivre dans l’environnement, qui se veut de plus en plus compétitif. Supportée par notre équipe d’experts en Design Thinking, chaque entreprise sera donc en mesure de prendre ces décisions numériques clés qui serviront de fil conducteur pour l’ensemble de ses initiatives et activités.

On ne peut pas mesurer ce qu’on ne définit pas

Nous implantons au cœur des organisations une culture tournée vers l’innovation et nous co-créons des designs organisationnels, des processus, des canaux, des services, et des produits numériques. À travers l’approche approuvée de Design Thinking, nous souhaitons faire de la transformation numérique un levier de différenciation, de compétitivité et de croissance pour chaque entreprise. Pierre angulaire de l’innovation, le Design Thinking est plus qu’une simple approche, c’est un état d’esprit fondé sur l’empathie. Grâce à une profonde compréhension des utilisateurs, de leurs besoins, et de l’écosystème dans lequel ils évoluent, la démarche itérative du Design Thinking crée un climat collaboratif duquel émergent des solutions viables et désirées sur le marché.

On ne peut pas faire progresser ce qu’on ne mesure pas

Aujourd’hui, 56 % des CEO confirment que les améliorations apportées grâce à l’introduction du numérique ont déjà fait augmenter leurs profits[1]. Le Design Thinking supporte les entreprises dans l’alignement de leur vision stratégique avec une bonne exécution de leurs projets technologiques.

Pour consulter les détails de la nouvelle offre, consultez notre PAGE.


[1]
Source : Gartner, Gartner Survey Shows 42 Percent of CEOs Have Begun Digital Business Transformation (2017)

Ce qu’il ne fallait pas manquer à Connexion

Les 18 et 19 avril derniers Talsom était partenaire de Connexion, le premier salon exclusivement dédié à la transformation numérique, qui s’est déroulé à Place Bonaventure. Si vous avez manqué cet événement, voici trois initiatives marquantes que nous avons menées durant ces deux jours riches en expériences.

Dévoilement dune nouvelle offre de service
À travers une première conférence « Le Design Thinking, moteur de votre transformation numérique », Olivier Laquinte, Niels Billou et l’acteur Patrick Hivon nous ont raconté une histoire. L’histoire d’une entreprise nommée Talsom, qui a fait le choix, un jour, de sortir de sa zone de confort pour faire émaner sa créativité, favoriser une culture de l’innovation et ainsi amorcer une transformation.

Se poser les bonnes questions, se demander pourquoi on fait ce que l’on fait et qu’est-ce que l’on veut réellement faire, c’est ce processus réflexif que Talsom souhaite engager auprès des entreprises à travers une nouvelle offre de service. Intitulée « Stratégie technologique et Innovation » cette nouveauté s’inscrit dans l’accompagnement proposé aux entreprises de transformer leur modèle d’affaires de la stratégie à l’implantation, en passant par l’architecture d’affaires, le leadership de projet et la gestion du changement. Il ne s’agit pas vraiment de se demander ce qu’est la transformation numérique, mais plutôt comment elle peut venir répondre à vos propres objectifs. Définir ses objectifs revient à prendre en considération ses forces, ses faiblesses et l’écosystème dans lequel on agit, peu importe l’entreprise. Pour plus de détails sur la nouvelle offre de service, cliquez-ici.

« Je crois que si nous aidons les entreprises québécoises à se transformer adéquatement et à maîtriser la fameuse « transformation numérique », nous pourrons faire en sorte que les communautés dans lesquelles elles opèrent soient plus fortes. » – Olivier Laquinte

Image Connexion Conférence

La parole à nos clients
Le salon Connexion fut également l’occasion d’offrir la parole à nos clients afin qu’ils fassent part de leur propre expérience, des défis et des enjeux qu’ils ont pu rencontrer dans leur processus de transformation numérique. La multidisciplinarité de leurs fonctions a permis de faire ressortir une diversité de points de vue à considérer dans l’entreprise.

Pour Dominic Allard, directeur des Systèmes Information chez Mondou, quand la vision de la transformation numérique touche toute la compagnie, beaucoup de demandes et de questionnement émergent, engendrant parfois un « trop-plein » de projets. Il faut donc être capable de faire une pause et de prioriser les initiatives les plus conséquentes.

Au niveau des ressources humaines, Denis Caron, Vice-Président Personnes & Culture et Conformités Stratégiques, nous dit que l’entreprise Sanimax a eu la chance de faire des erreurs mais surtout d’apprendre de ses erreurs. Grâce à ce processus itératif, la compagnie connaît aujourd’hui ses forces et ses faiblesses. Un des grands défis auxquels a du faire face Sanimax au niveau de ses employés fut l’accompagnement dans le changement de leurs façons de faire, puis sa pérennité dans le temps.

Denis Gagnon, Vice-Président Technologies de l’Information chez Bouclair insiste sur l’importance de bien faire les choses. Dans l’ère du numérique, tout va très vite, et on a tendance à vouloir aller aussi vite dans la mise en œuvre des projets technologiques. Mais implanter un système informatique deux fois reviendra plus cher à une entreprise que que d’implanter le bon, juste une fois.

Concernant les ressources financières, Nancy Lessard, Vice-Présidente Finances & Administration du Groupe Clairus nous parle du défi d’avoir une gouvernance, une imputabilité dans les délais et un respect des budgets, tout en sachant rester agile et ouvert à de nouvelles opportunités technologiques. Ceci passe par une éducation mutuelle avec l’équipe des TI comme avec l’équipe des finances.

Enfin chez une entreprise plus complexe telle que L’Oréal Canada qui rassemble actuellement 37 marques et où l’innovation va très vite, le réel enjeu de transformation numérique est la rapidité dans laquelle se changement œuvre. Selon Nadia Petrolito, Vice-Présidente et Chef des Communications Corporatives, il faut donc être vigilent à prendre le temps de planifier toutes les étapes, être agile et flexible et avoir une vision globale du projet et de toutes ses composantes.

Giovanna Diielsi, directrice TI et E-commerce de CCM, l’entreprise manufacturière d’équipements de hockey, est quant à elle venue nous parler du volet exécution de sa transformation numérique pour lequel Talsom a participé au niveau du déploiement d’un ERP. CCM c’est le fournisseur officiel des ligues professionnelles, des joueurs et des consommateurs de hockey et c’est plus de 450 employés uniquement au siège social à Montréal. Cette conférence fut l’occasion de mettre en lumière la fusion des pratiques de Leadership de projet et de Gestion du changement dans la mise sur pied des projets technologiques. L’ensemble des conférences sera prochainement disponible en vidéo

Conférencier Connexion 2018Lintelligence collective au rendez-vous
Durant deux jours, les animateurs ont su réveiller, stimuler, parfois même révéler l’âme créative de nos participants. Et pour cause, les 8 ateliers de Design Thinking animés ont rassemblé près de 90 participants qui ont « désigné » en équipe 32 prototypes d’un produit. Leur objectif était de développer et créer un prototype authentique d’un portefeuille en seulement 90 minutes. Épaulés par nos experts, ils ont pu traverser les étapes clés de l’approche du Design Thinking, telles que l’entrevue avec un utilisateur, l’empathie pour son point de vue, la phase d’idéation, la phase de prototypage, ainsi que la phase de test.

La richesse multidisciplinaire des équipes a donné naissance à un réel esprit de co-création. Nous étions face à trois profils de participants ; ceux qui entraient en terre inconnue, ceux qui étaient déjà familiers avec le Design Thinking mais qui avaient vécu une première expérience peu convaincante et, enfin, ceux qui avaient déjà entendu parler de l’approche et qui étaient curieux de l’appliquer dans un cadre concret.

Atelier de Design Thinking
Les 23, 24 et 25 mai prochains, Talsom participera à C2, l’évènement collaboratif et international qui rassemble les leaders d’affaires autour de divers sujets de discussions. Sous le thème des « Collisions transformatives » cette nouvelle édition réserve son lot d’expériences uniques! Pour avoir un aperçu de l’événement, cliquez ici.

C2 MONTRÉAL 2018 - LOGO