Trois recommandations pour tirer profit de l’IoT dans votre entreprise

Nous entendons de plus en plus souvent parler des objets connectés et de l’IoT, si bien que l’on observe des opportunités prometteuses se créer pour le monde des affaires. Dans cet article, Talsom va vous proposer des pistes de réflexion pour vous aider à tirer profit de cette technologie au sein de votre entreprise.

1- Évaluez vos canaux de partage de données

Tout d’abord, procédez à une évaluation des canaux de partage des données qu’utilise votre entreprise, c’est-à-dire une cartographie qui démontre quelles données sont accessibles par quelles fonctions à l’interne, et comment sont partagées ces données. Cela permettra de découvrir où des informations plus précises seraient nécessaires. Établissez ensuite une projection, afin de déterminer quelles nouvelles sources d’information sont pertinentes à l’ex­périence que vous souhaitez créer. Cela contribue donc à identifier de manière plus précise la cible stratégique que vous visez

2-Analysez votre infrastructure technologique

Arrivé à l’étape de la planification stratégique en vue d’adopter cette nouvelle technologie, il faut se demander si l’infrastructure technologique dont dispose votre entreprise permet de supporter ce nouveau genre de système. Par exemple, opter pour le stockage d’information sur le Cloud pour permettre l’intégration des données transmises par les objets connectés dans la chaîne de valeur de l’entreprise, et adopter une architecture informatique permettant aux différents logiciels de communiquer ensemble), sont des étapes préliminaires à l’in­tégration de cette technologie.

Il faudra auparavant bien évaluer le choix des fournisseurs de solutions pour l’implantation d’une nouvelle architecture d’affaires à long terme. Selon Gartner, il faut se méfier de l’imma­turité de certains fournisseurs afin d’opter pour des solutions qui s’adapteront de manière évolutive au cycle de vie digital de l’entreprise[1].

Il serait pertinent d’évaluer la possibilité d’une éventuelle interaction du système IoT avec une autre technologie du moment, telle que le blockchain mais surtout l’intelligence artificielle[2].

3- Sécurisez votre investissement technologique

Une fois cette analyse réalisée, vient le temps de sécuriser un investissement pour l’adoption ou l’adaptation des systèmes nécessaires à l’intégration de cette nouvelle structure de par­tage de données. Cette transition représente des coûts importants et un échéancier est à pré­voir si l’on veut assurer un bon retour sur l’investissement grâce à un investissement durable.

D’autres détails, comme l’effort à mettre sur le positionnement de votre entreprise dans son écosystème d’affaires ne sont pas à négliger, puisque l’interconnexion nécessite une coopéra­tion accrue à long terme entre les acteurs d’une industrie. Les risques de se transformer trop lentement pour, par la suite se positionner, deviennent de plus en plus importants.

Les mesures de sécurité concernant les données transmises par les objets connectés ne doivent pas être laissées pour compte, puisqu’une adoption à grande échelle précipitée mène souvent à une plus grande vulnérabilité au niveau de la protection des données[3].

[1] Jones, Nick (2017). Top 10 IoT Technologies for Digital Business in 2018 and 2019, Gartner. Récupéré de https://www.gartner.com/document/3800567?ref=solrAll&refval=209316788&qid=52780ae­87def7751264f9c8a986495b2
[2] I-SCOOP (2018). IoT 2018 – The next stage : the IoT of integration, value and action, I-SCOOP. Récupéré de https://www.i-scoop.eu/internet-of-things-guide/iot-2018-1/
[3] World Economic Forum (2015). Executive Summary, World Economic Forum. Récupéré de http://reports.weforum.org/industrial-internet-of-things/executive-summary/

Définition : Qu’est-ce que l’Internet des Objets (IoT)?

Nous entendons de plus en plus souvent parler des objets connectés et de l’IoT, si bien que l’on observe des opportunités d’affaires prometteuses se créer. Mais quelle est la définition de l’IoT et comment tout cela fonctionne-il concrètement?

Définition de l’IoT 

L’Internet des Objets,  communément appelé en anglais Internet of Things (IoT) désigne une techno­logie d’avant-garde, où les objets traditionnellement non connectés qui nous entourent (comme des lampes, machines, vête­ments, etc.), qu’ils soient physiques ou virtuels, ont dé­sormais la capacité de communiquer entre eux en temps réel. Ce réseau d’objets connectés là permet le partage de leurs don­nées par l’intermédiaire d’une plateforme Cloud et ce, sans intervention humaine. Grâce à l’optimisation des interactions entre les humains et les machines et à la multiplication des flux de données, que les objets connectés offrent la possibilité de définir les besoins précis d’un individu, de sorte à lui offrir un bien ou un service unique.

Vous souhaitez avoir des recommandations pour tirer profit de l’IoT pour votre entreprise?
Consultez notre article dès-maintenant

Quel avenir pour l’IoT ?

Si le concept est apparu autour des années 2000, l’Internet des Objets a réellement fait son entrée dans le monde des affaires qu’en 2010. Actuellement, 12 % des entreprises ont investi dans une solution IoT et il est à prévoir que d’ici deux à cinq ans, ce taux d’adoption ira jusqu’à 24 %. L’impact mondial de la technologie s’annonce d’ailleurs majeur puisque le marché devrait croître de 3,9 trillions $ US à 11,9 trillions $ US, d’ici 2025.

Quels sont les applications possibles de l’IoT ?

De manière comparable à la révolution B2C qu’a engendré l’arrivée d’Internet, l’IoT est à l’aube de complètement révolutionner en premier lieu les secteurs manufacturiers, de l’énergie, du transport, mais également bien d’autres.

Saviez-vous que dans 70% des cas, les entreprises investissent dans une solution IoT pour améliorer leur service client ? Ce chiffre s’explique principalement par les besoins que la technologie permet de couvrir concernant un produit comme la surveillance précise de l’utilisation ou encore le besoin de maintenance. Ainsi, les objets connectés aident à garantir la meilleure expérience tout au long du cycle de vie du produit.

Du côté de l’industrie de l’aéronautique, des grosses entreprises ont récemment collaboré à mettre en place des batteries capteurs dans les moteurs d’avions. Ces capteurs visent à récolter des données qui permettront de mieux évaluer la performance, et d’assurer plus de prévisibilité dans la maintenance des appareils.

Autre exemple récent, celui des leaders du marché des transports qui ont lancé les pneus tourisme équipés de capteurs. Des capteurs situés dans les pneus mesurent en temps réel leur pression et leur température, des informations aussitôt envoyées au conducteur via une application. Celui-ci peut alors ajuster la pression si besoin et n’a plus à se soucier lui-même de la santé de ses pneus. De cette manière, les manufacturiers deviennent quant à eux des fournisseurs de services de maintenance.

Qu’en est-il de l’utilisation de l’IoT en interne au sein même des entreprises?

Du côté des employés, nous avons tendance à penser au scénario drastique où l’IoT impacterait la main d’œuvre qui serait graduellement remplacée par des machines connectées intelligentes. Un rapport du Forum Économique Mondial souligne en revanche que cette technologie permettrait de fournir plus de flexibilité aux employés et rendrait les espaces de travail plus attrayants pour les milléniaux. Par exemple, dans les usines connectées, les interfaces des machines sont moins rigides, permettant un meilleur contrôle à distance et la limitation du travail physique, laissant plus de place à la collaboration entre employés. Et ce, sans compter les avantages en termes de santé et sécurité qu’offre un contrôle plus précis sur les équipements d’usine.

Vous souhaitez avoir des recommandations pour tirer profit de l’IoT pour votre entreprise?


Cliquez-ici dès-maintenant.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur les dernières technologies tendances du marché?

Télécharger le Radar technologique

Industrie 4.0 : imaginez le futur de votre entreprise

Les 13 et 14 septembre dernier TALSOM s’est rendu aux Journées Technologiques Nationales en Alimentaire organisées par le CTAQ (Conseil de la Transformation Alimentaire du Québec). Hauts dirigeants d’entreprises, stratèges, fournisseurs de services et d’équipements étaient réunis pour échanger sur les tendances d’une nouvelle ère manufacturière : l’Industrie 4.0.

La connectivité des données et des objets est le facteur déterminant de cette Industrie 4.0. Les connexions des logiciels, des équipements et des données massives deviennent des éléments essentiels qui permettent de créer de l’intelligence dans un système manufacturier capable d’une plus grande adaptabilité dans la production. Nous entrons dans l’ère de la 4ème révolution industrielle.

Nous nous sommes rendus sur place afin de nous mettre au parfum des nouvelles tendances technologiques de l’industrie agroalimentaire. Voici quelques informations précieuses qui vous offriront un aperçu du marché et vous guideront dans l’optimisation de votre transformation numérique. 

De l’usine traditionnelle à l’usine intelligente

Les usines intelligentes (ou smart factories) visent à optimiser le processus de fabrication. En connectant des modèles de contrôle informatique ainsi qu’une quantité massive de données, les transformateurs de produits alimentaires profiteraient d’une meilleure adaptabilité et flexibilité de leurs processus physiques et d’une allocation efficace de leurs ressources.

L’utilisation des technologies numériques ne se limite pas seulement aux procédés de transformation et de production. Elle est essentielle pour optimiser les communications entre chaque acteur de la chaine d’approvisionnement.

Par exemple, les machines de fabrication pourront communiquer entre elles pour faciliter l’efficacité de triage de différents types d’emballages alimentaires, tout en réduisant considérablement les erreurs. De même que les préférences alimentaires des consommateurs qui peuvent instantanément être incorporées dans les processus de personnalisation de masse avec rapidité et efficacité.

Les technologies du futur
Dans l’industrie agroalimentaire, les robots sont devenus indispensables pour la production et la transformation des produits. La robotisation permet d’automatiser des tâches et des processus répétitifs, généralement dangereux, basés sur des règles et des étapes précises.  Manipulation des ingrédients, triage des produits finis, détection des défauts ou encore emballage, les robots virtuels éliminent le contact humain dans la manipulation du produit. En résulte une augmentation de la productivité et des rendements ainsi qu’une réduction du gaspillage.

Grâce à l’Internet des Objets (IoT), des capteurs sensitifs peuvent directement contrôler la qualité du produit en détectant les vibrations et l’humidité.

Les applications intelligentes provenant de l’IoT et de l’Intelligence Artificielle peuvent permettre de monitorer en temps réel la productivité des lignes de production grâce à plusieurs de leurs fonctionnalités. Munis de leur application, les employés peuvent ainsi suivre en temps réel l’évolution de leur production journalière tandis que les hauts dirigeants ont la possibilité de garder un œil sur les données, que ce soit via leur ordinateur ou leur téléphone intelligent.

Si l’impression 3D en était encore à ses balbutiements il y a deux ans, elle est aujourd’hui de plus en plus sollicitée par les fabricants de produits alimentaires. La plupart des imprimantes alimentaires 3D sont des imprimantes de dépôt, ce qui signifie qu’elles déposent des couches de matières premières lors d’une procédure appelée « fabrication d’additifs ».

D’autres, plus spécifiques, utilisent des aliments comme matériaux d’impression, comme le sucre ou de chocolat. Pour les fabricants, cette innovation permettrait d’éliminer les essais onéreux lors de la conception d’un nouveau produit et d’obtenir des résultats plus précis en faisant intervenir l’imagination et la personnalisation.

Crédit photo : primante3d.com

Quels bénéfices pour les entreprises du secteur agroalimentaire ?
Grâce aux procédés technologiques que nous venons d’énoncer (il y a en a bien d’autres), un fabricant de produits agroalimentaires verrait son processus de production gagner en efficacité et en qualité, ce qui engendrerait dans un même temps une réduction de ses coûts et générerait des prix plus compétitifs face à la globalisation du marché alimentaire.

De cette prévision intelligente des ressources résultent également des bénéfices au niveau humain. En effet, les entreprises réduiraient les risques d’accidents et de blessures sur les lieux de production, tout en bénéficiant d’une meilleure implication de leurs équipes. En assignant à leurs employés des tâches qui les intéressent plus, notamment grâce aux robots, les entreprises diminueraient le taux de rétention de leur personnel.

Le Québec en retard
Comparativement à nos voisins américains qui ont entrepris le virage numérique à 76 %, les Québécois en sont à 28 %. Les entreprises manufacturières ou agroalimentaires doivent donc se moderniser en investissant davantage dans les usines intelligentes et dans la réflexion stratégique pour rester compétitives sur ce marché qui rayonne mondialement aujourd’hui.