L’innovation agroalimentaire pour une main-d’œuvre durable

Les dernières années pandémiques ont impacté l’ensemble de l’économie mondiale, redéfinissant la façon de travailler pour tous. L’industrie agroalimentaire n’a pas été épargnée par cette crise : les besoins de main-d’œuvre en présentiel constituent un obstacle majeur pour le développement économique du secteur manufacturier, lequel est requis devant la demande agricole en augmentation de 50% d’ici 2030 selon le Rapport provisoire du secteur agroalimentaire 

Les conséquences du manque de main-d’œuvre sont importantes : selon un sondage des Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) 98,5% des entreprises manufacturières sondées ont besoin de main-d’œuvre et 49% ont dû refuser des contrats ou payer des pénalités de retard dans leur production.  

Le niveau de diplomation post-secondaire des individus de 25 à 44 ans au Québec a progressé de 42% à 80% entre 1990 et 2020, ainsi assurer la succession des employés de forte expérience pour des emplois requérant peu de qualifications devient de plus en plus complexe.  

Les pressions du marché créent un besoin de nouvelles solutions pour faire progresser la compétitivité de l’industrie agroalimentaire. 

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Des solutions insuffisantes pour la pérennité du secteur 

Lorsqu’il manque de main-d’œuvre, il est justifié de vouloir engager plus de travailleurs. Cependant le secteur agroalimentaire souffre d’une faible désirabilité pour des jeunes de plus en plus diplômés. Étant donné que les emplois en pénurie de main-d’œuvre ne requièrent pas ce niveau de qualification, l’issue en apparence plus sûre est d’engager de la main-d’œuvre temporaire immigrante. Ces personnes sont qualifiées, nombreuses et souhaitent travailler au Canada. Toutefois, d’une part l’arrivée des travailleurs est ralentie par les mesures sanitaires et d’autre part, malgré une planification d’amélioration de l’accès à la résidence permanente pour 2022-2023, le partage de la compétence Immigration entre le fédéral et les provinces rend incertaine l’arrivée massive de travailleurs étrangers.  

En ce qui a trait à la rétention de la main-d’œuvre, il est envisagé de proposer de meilleurs salaires, d’augmenter les bénéfices et de favoriser les horaires flexibles. Bien que ces moyens permettent de maintenir sa main-d’œuvre et d’être compétitif, les pertes déjà accusées rendent ces solutions effectives qu’à court terme.  

L’épicentre du problème demeure non adressé : les conditions de travail difficiles. Plutôt que d’essayer d’influencer un calcul coûts-bénéfices favorable à l’agroalimentaire pour les potentiels employés, pourquoi ne pas transférer le fardeau de ces conditions difficiles sur la technologie? Celle-ci ne se soucie pas de ces conditions ardues et est plus rapide et précise que l’humain dans bien des tâches. La transformation numérique pourrait donc amoindrir la forte dépendance à la main-d’œuvre des entreprises et redonner des emplois à valeur ajoutée pour les individus. C’est cette réflexion que l’industrie semble avoir amorcée : 55% des entreprises du secteur manufacturier québécois croient que les technologies émergentes 4.0 peuvent aider à la rareté de main-d’œuvre selon un sondage Léger pour Économie et Innovation Québec (EIQ).  

Non seulement la technologie pourrait résoudre la raréfaction de la main-d’œuvre dans l’industrie agroalimentaire, mais elle pourrait également propulser sa productivité et sa compétitivité.  

La technologie comme vecteur de compétitivité 

L’impact attendu à long terme des technologies 4.0 s’accompagne d’un désir d’augmentation de l’utilisation du numérique dans les processus de production (64%) et de gestion (60%) par les entreprises sondées. Les initiatives de transformation numérique suscitent donc des investissements de la part de la majorité des entreprises manufacturières au Québec, y compris en agroalimentaire.  

Quoique le rôle de l’humain dans l’agroalimentaire soit indispensable, l’Intelligence Artificielle (IA) et l’automatisation de la production ont leur lot de possibilités pour accompagner les employés dans les opérations de votre entreprise. Ces deux innovations sont complémentaires pour simuler le comportement humain pour des tâches qui sont répétitives et exténuantes pour l’humain tout en réduisant les pannes de 70% selon Conure. La productivité s’en trouve bonifiée considérablement.  

L’internet des Objets (IoT) est un réseau d’objets connectés qui partagent leurs données par l’intermédiaire d’une plateforme Cloud, sans intervention humaine. Le secteur agroalimentaire est un environnement de choix pour son implémentation. L’IoT permet effectivement d’optimiser le partage des données en plus de rendre l’espace de travail plus sécuritaire grâce à des montres ou des casques connectés. D’autant plus, les capteur IoT facilitent les inspections et optimisent le fonctionnement des machines via la maintenance prédictive. Par conséquent, les employés peuvent se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée plutôt que sur l’état des machines. L’IoT représente donc une solution technologique innovante parmi plusieurs autres pour contourner la pénurie de main-d’œuvre en agroalimentaire.  

La transformation numérique ne se limite donc pas à la production. Une grande gamme d’algorithmes assistent les opérations aux niveaux de la gestion d’entreprise, de la conception de produits, de l’approvisionnement et de la logistique. Cela comprend des systèmes de gestion intégrée de type ERP, lesquels sont utilisés par 58% des entreprises sondées par EIQ, des applications numériques de type conception assistée par ordinateur (52%), des systèmes de gestion de la chaîne logistique (37%), des systèmes de gestion d’entrepôts (28%).  

L’étendue de l’intégration des technologies avancées dans toute la chaîne de valeur d’une entreprise permet d’abord de répondre aux problèmes tels que la pénurie de main-d’œuvre, puis d’instaurer une culture d’innovation qui permet une plus grande compétitivité et une résilience des affaires. L’intégration des technologies avancées sur l’ensemble de la chaine de valeur génère des bénéfices considérables pour l’organisation :  

  • 90% d’augmentation de la productivité 
  • 100% d’amélioration de la vitesse de mise en marché 
  • 50% de gains d’efficacité énergétique 

Ainsi, si la transformation numérique en agroalimentaire gagne en popularité, c’est parce qu’elle apporte des résultats concrets tant pour la pénurie de main-d’œuvre que l’efficacité de la production. 

Le cas de Patates Dolbec, lauréat OCTAS en innovation 

Patates Dolbec est un chef de file québécois de la pomme de terre et désormais leader en innovation technologique agroalimentaire. Pour son intégration de l’intelligence artificielle dans le contrôle de qualité de ses produits, l’entreprise s’est mérité le prix OCTAS pour innovation et rupture. Avec un investissement de 12 millions $ pour une nouvelle usine dans laquelle le contrôle de qualité est assuré par l’IA, Patates Dolbec aide ses travailleurs à se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée. D’autant plus, l’entreprise s’est modernisée pour se libérer des conséquences de la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie agroalimentaire. 

L’intégration de l’IA dans le contrôle de qualité représente, certes, une valeur ajoutée à la main-d’œuvre existante, elle a aussi nettement amélioré l’efficacité de l’entreprise. Précisément, elle est passée d’un taux d’erreur de 30% avec la machine de tri optique à 5% avec l’IA, donc un gain de 25% en efficacité. Cet investissement a permis d’éviter des pertes importantes en pommes de terre et en revenus tout en revigorant sa main-d’œuvre. 

La transformation numérique de Patates Dolbec a nécessité l’informatisation de tout ce qui était possible d’informatiser de telle sorte que les processus soient simplifiés.  

L’automatisation, la numérisation et l’adoption d’autres technologies sont devenues des conditions à la compétitivité de l’industrie agroalimentaire canadienne.  

Bien s’entourer dans la transformation numérique 

La transformation du secteur agroalimentaire vers plus de technologies est essentielle pour survivre aux perturbations sans précédent de l’industrie. Beaucoup d’entreprises comme Patates Dolbec y dédient déjà des ressources humaines et financières afin d’assurer leur pérennité. 

Le parcours transformationnel est une transformation effectuée de manière transversale, à travers une équipe multidisciplinaire. Il ne s’agit plus ici de procéder à une transformation séquentielle où chaque expertise se succède, mais plutôt d’approcher la transformation de manière systémique afin d’utiliser conjointement toutes les expertises et d’offrir un service-conseil à haute valeur ajoutée. 

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5 grands enjeux de l’industrie agroalimentaire

Chaque année, les inondations, les sécheresses et les ouragans sont de plus en plus nombreux au Canada. La bonne qualité des terres agricoles en est certainement affectée, ce qui bouleverse évidemment la production alimentaire, cependant les impacts sont de plus grande envergure.   

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La sécheresse en 2021 a dévasté la moitié des cultures de graines de moutarde au Canada qui est l’un des trois producteurs principaux avec l’Ukraine et la Russie. Le climat politique dans cette zone a aussi dévoilé une grande dépendance aux ressources alimentaires ukrainiennes alors que les incidents de rupture en farine, pâtes et huile de tournesol ont frôlé la pénurie. Les catastrophes naturelles continuent, l’instabilité géopolitique demeure et le système agroalimentaire s’en retrouve déstabilisé.  

Le secteur agroalimentaire est donc confronté à un afflux de perturbations qui met en péril la capacité des entreprises à demeurer compétitives. Il est alors judicieux de comprendre les cinq grands enjeux qui entourent l’industrie pour mieux anticiper les mutations du marché :  

  1. Les pénuries de main-d’œuvre et de matières premières 
  2. Le paradigme agroalimentaire de la durabilité 
  3. Les technologies et compétitivité 
  4. Les pressions du libre-échange et des réglementations 
  5. Le marché mondial en croissance 

L’objectif de développement durable (ODD) 8 de l’ONU prévoit améliorer l’efficience de l’utilisation des ressources mondiales pour que la consommation et la production accrues n’entraînent pas la dégradation de l’environnement. C’est d’autant plus enviable considérant l’inflation des prix alimentaires causés par la dégradation des terres et du conflit ukrainien. L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement est touché par ces pressions inflationnistes, en passant par le prix des engrais et les coûts de transport  

Le mot d’ordre dans l’industrie agroalimentaire est donc l’adaptation. Face aux pressions inflationnistes, à la demande croissante à l’échelle mondiale, aux pénuries de main-d’œuvre et de terres agricoles, le secteur doit être en mesure de demeurer compétitif tout en rétablissant l’équilibre entre l’offre et la demande. Cet ensemble de facteurs expliquent d’ailleurs pourquoi le nouveau paradigme est à la durabilité. 

Adresser les pénuries de ressources humaines et matérielles 

L’industrie agroalimentaire a été particulièrement affectée par la pandémie puisque les mesures sanitaires aux frontières ont compliqué l’arrivée des travailleurs étrangers temporaires, la favorisation du télétravail a nui au travail manuel nécessaire dans le secteur manufacturier en plus des prestations d’urgence qui ont découragé le recours à l’emploi.   

Alors que le secteur peine à engager localement et que les travailleurs étrangers constituent une ressource incertaine, les solutions immédiates manquent. Une augmentation des salaires risquerait de faire augmenter le prix des aliments, sans compter que leur disponibilité sur les tablettes n’est pas garantie compte tenu des 28 000 postes vacants selon Food and Beverage Canada 

Le prix des aliments risque également d’être affecté par la pénurie et la hausse des coûts des matières premières. La crise climatique et les pressions urbaines occasionnent une détérioration des terres agricoles, notamment par des sécheresses comme celles en Californie qui ont forcé la délocalisation des productions de Driscoll’s, un des plus grands producteurs de fruits. Le prix des terres agricoles a grimpé de 900% depuis 25 ans et ce, sans pour autant que les revenus des fermes augmentent. Selon l’Union des producteurs agricoles, 400 hectares de terres agricoles par année sont perdus à cause de projets urbains tels que le troisième lien entre Québec et Lévis.  

C’est donc dire que le capital de terres agricoles est en baisse et leur état est instable. Si l’optimisation de leur usage est envisagée, il n’en demeure pas moins que l’expertise en génie alimentaire est également en pénurie. D’après l’Université Laval, les ingénieurs agroalimentaires sont en situation de plein-emploi au Québec. Leur expertise est pourtant indispensable dans l’élaboration de solutions technologique pour pérenniser le secteur. Néanmoins, le développement durable et les besoins informatiques et logiciels touchent tous les secteurs et l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) peine à attirer suffisamment de personnes dans la profession pour soutenir la croissance.    

Selon la Table sectorielle en agroalimentaire, le Canada a de la difficulté à s’automatiser et se numériser alors que la compétition s’accentue. Les pénuries d’ingénieurs et de terres agricoles force la hausse des coûts et nuisent à la compétitivité de l’industrie agroalimentaire canadienne. Afin de pouvoir soutenir la concurrence par l’automatisation et la numérisation dans le secteur agroalimentaire, il sera nécessaire de trouver une main-d’œuvre possédant les compétences adéquates.  

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Le paradigme agroalimentaire de la durabilité 

Des tendances s’installent tant chez les consommateurs que dans l’industrie : l’importance des produits de qualité et la valorisation des produits agricoles. L’approvisionnement durable domine (44%) les objectifs de durabilité exprimés par les organisations, entreprises et gouvernements, suivi des émissions de GES (16%) et de l’utilisation des terres (16%). Du côté de la population, 82% des québécois achètent davantage de produits locaux.  

Concrètement, ce mouvement s’observe par des initiatives de réduction de GES et d’empreinte écologique. Par exemple, le Canada a investi 3,9 millions de dollars dans le développement de technologies pour réduire l’usage de pesticides et la perte de cultures. Cela s’additionne à la loi sur les pesticides qui vise à accompagner les entreprises dans leur utilisation de pesticides.  

Repenser et optimiser la filière alimentaire s’appuie donc sur des perspectives de durabilité et de transparence. Ainsi, tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement tendent vers une économie circulaire. La transparence signifie également une conscience accrue pour la santé des consommateurs, laquelle se traduit en la prolifération d’innovations pour la traçabilité des produits. 

Les technologies et la compétitivité  

Lorsqu’on considère la pénurie et la hausse du coût des matières premières, la pénurie de main-d’œuvre et la promotion de la durabilité dans la chaîne d’approvisionnement, la solution dominante est le recours à l’innovation technologique. Les investissements pour promouvoir le développement des innovations proviennent tant du gouvernement que des entreprises et autres acteurs économiques. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et Environnement et Changement Climatique Canada (ECC) ont annoncé un investissement pouvant atteindre 3,9 millions de dollars pour mettre au point une technologie qui permet de réduire les pesticides et les pertes de culture. 

Les entreprises, quant à elles, se lancent dans le processus de d’adoption de technologies. Ce procédé inclut des audit 4.0 des opérations clés de l’entreprise pour déterminer les possibilités d’automatisation et d’optimisation de performance via la numérisation.  

L’innovation numérique offre un éventail toujours en croissance de possibilités à valeur ajoutée pour demeurer compétitif dans l’industrie agroalimentaire. Ces opportunités adressent directement les plus grands enjeux du secteur et ce, à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement d’après le Forum économique mondial. L’implantation de technologies de détection d’aliments par imagerie hyperspectrale permet entre autres une traçabilité des produits plus efficace, laquelle impacte la santé des consommateurs, la transparence de l’entreprise et les dépenses de transport de marchandise et de rappels de produits.  

D’autres technologies telles que le commerce électronique et l’Internet des Objets (IoT) ciblent le déséquilibre entre l’offre et la demande alimentaires occasionné par la pandémie, le climat politique et la croissance économique. Non seulement ce type d’innovations permet de réduire les émissions de niveaux 1, 2 et 3, elles contribuent également à développer des emplois à valeur ajoutée dans l’industrie. Effectivement, en déléguant une part du fardeau de la production à la technologie, ça permet à la main-d’œuvre de développer des compétences additionnelles qui conjointement facilitent la résilience de l’approvisionnement agroalimentaire canadien.  

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Les pressions du libre-échange et des nouvelles réglementations 

Le Canada a l’ambition de devenir un chef de file dans l’industrie agroalimentaire. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement agit de sorte que les conditions de travail dans le secteur soient exemplaires et que la chaîne d’approvisionnement reflète les valeurs des consommateurs, spécialement la durabilité et la transparence. Ainsi, les entreprises doivent également s’accommoder aux divers accords commerciaux et diverses réglementations gouvernementales.  

Pour limiter le déversement des milliards d’objets de plastiques dans les océans et l’ingestion de microplastiques, l’interdiction de 6 produits de plastiques à usage unique sera en vigueur au Canada en 2023 et la possibilité d’étendre la loi à d’autres produits est envisagée. 1,3 million de tonnes de produits de plastique seront éliminées des sites d’enfouissement en plus d’occasionner la création de 42 000 emplois au Canada d’ici 2030. Les entreprises, elles, contribuent avec des emballages compostables, recyclables, comestibles et plantables et une étiquette carbone pour lutter à l’écoblanchiment (« greenwashing »). L’élimination des plastiques à usage unique s’accorde également avec le Plan de réduction des émissions du Canada pour 2030  qui alloue un investissement d’un milliard de dollars à la l’agriculture durable. 

Dans un autre ordre d’idées, le budget 2022 a prévu plusieurs investissements dans le PTET qui totalisent 156 millions de dollars. Les mesures visent à améliorer la santé, la sécurité et la qualité de vie des travailleurs étrangers temporaires, notamment en augmentant la capacité de réduction du délai de traitement de demandes des employeurs. 

Les divers accords commerciaux du Canada à l’international facilite l’accès à de grands marchés en croissance. L’Accord économique et commercial global (AECG) permet aux entreprises canadiennes d’accéder aux 450 millions de consommateurs sur le territoire européen. Le Canada a aussi amélioré son accès au marché de l’Asie-Pacifique avec le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), soit à près de 500 millions de consommateurs. Toutefois, le libre-échange annonce une hausse de la compétition : l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) prévoit une hausse de 607 millions de dollars d’exportations américaines en produits laitiers et volaille vers le Canada, ce qui représente 2,69% des ventes canadiennes en 2019 selon Financement agricole Canada (FAC) 

Ainsi, les accords commerciaux constituent d’excellentes opportunités pour accéder à des marchés en croissance, toutefois cet accès n’est pas garanti. Les entreprises sont encore confrontées à la validation les équivalences de certifications, les quotas et les permis d’importation. Les contraintes sur les OGM et la composition des produits sont aussi des variables qui complexifient l’accès aux marchés dans les zones de libre-échange. 

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Le marché mondial agroalimentaire en croissance 

D’ici 2050, la demande agricole sera de 50% supérieure par rapport à 2013 selon la Table sectorielle de stratégie économique sur l’agroalimentaire. La remise du choc pandémique a causé des pressions inflationnistes qui perdurent. Les sécheresses et les autres événements météorologiques extrêmes contribuent à déséquilibrer l’offre et la demande. La somme de ces facteurs fait en sorte que la croissance du secteur agricole et agroalimentaire du Canada est une priorité pour demeurer compétitif.  

En 2021, l’ensemble du système d’agriculture et d’agroalimentaire : 

  • employait 2,1 millions de personnes; 
  • fournissait 1 emploi sur 9 au Canada; 
  • a généré 134,9 milliards de dollars (6,8 %) du PIB du Canada. 

Selon AAC, en 2021, les transformateurs d’aliments et de boissons généraient 33,2 milliards de dollars du PIB (1,7%) et 303 100 emplois. L’agroalimentaire constitue également le secteur manufacturier le plus important au pays, soit 17,8 % du PIB des activités manufacturières.  

Le Canada compte, certes, sur un grand nombre d’avantages qui aident les entreprises agroalimentaires dans l’objectif de croissance. Néanmoins, plusieurs obstacles se dressent devant l’industrie pour demeurer compétitive dans un contexte où les marchés sont de plus en plus accessibles. Malgré sa richesse de ressources en terre et en eau, la numérisation et l’automatisation de l’industrie tirent de l’arrière par rapport à d’autres pays. Les entreprises sont à la recherche d’expertise pour développer durablement le secteur et de main-d’œuvre qualifiée pour opérer ce virage. Les mutations du marché appellent à de plus grands efforts pour répondre à ces enjeux et devenir chef de file en matière de durabilité.  

Le grand défi qui se pose devant la chaîne de valeur agroalimentaire canadienne est l’adaptation. Les facteurs de pressions qui incitent à investir des ressources financières et humaines dans l’automatisation et la numérisation sont nombreux. Les éléments qui entravent le développement durable sont également multiples. Le processus de changement pour l’industrie requière donc une grande planification, accompagnée d’une expertise diversifiée. 

Le parcours transformationnel est un processus qui profite d’une expertise transversale et multidisciplinaire. Bien que le processus soit exigeant, le recours à la pluralité des expertises tout au long de la transformation au lieu d’une démarche cartésienne qui fragmente ces diverses expertises contribue à offrir un service-conseil à haute valeur ajoutée.

 

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Fluctuat Nec Mergitur (ou, la ville résiliente)

Par Patrick Cohendet (HEC) et Stéphane Drouin (CQCD)

Talsom vous propose une série de « Open Mic », des panels virtuels avec des invités experts, qui viennent s’entretenir avec vous de sujets d’actualité.

L’enregistrement sonore est disponible sur notre chaîne SoundCloud et l’essentiel de la discussion est résumé ici.

Qu’est-ce que le concept de ville résiliente ?

Si l’on se base sur la définition donnée par l’ONU d’une ville résiliente, mais aussi d’une société, d’une entreprise ou d’une communauté résiliente, c’est cette capacité qu’elle a de réagir et d’absorber une crise à laquelle elle fait face, de rebondir en mettant en place de nouvelles solutions efficaces, tout en conservant ses valeurs fondamentales. Espace, temps, proximité et joie collective font de la ville une communauté partagée qui se doit de ne jamais sombrer, même si ballotée par les flots, telle la devise de Paris Fluctuat Nec Mergitur, signifiant « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ».

Un des très bons exemples de résilience d’une ville est celui de la ville de Vilnius, en Lituanie. Alors que la vie à Vilnius se passait dans les caves, inaccessibles en temps de pandémie de COVID-19, c’est en plein air que la résilience a trouvé son chemin. En effet, restaurants, commerces, dentistes, couturiers, se sont tous retrouvés à travailler en extérieur pour faire de Vilnius (patrimoine mondial de l’UNESCO) « le plus grand café du monde ».

Dans une toute nouvelle réalité, quels rôles les entreprises doivent-elles et peuvent-elles jouer dans la ville résiliente?

La crise, partout dans le monde, s’est attaquée aux maillons faibles en premier. Chez nous, bien malheureusement, ce furent nos ainés, mettant de l’avant l’importance du bien commun et de l’accord commun sur ce qui devait être collectivement fait en priorité. La crise économique est devenue du jour au lendemain, celle de l’économie du cœur. Mais elle s’est aussi attaquée au plaisir partagé des communautés, celui des quartiers d’exprimer pleinement leurs saveurs, celui des rues commerçantes de laisser libre cours aux plaisirs du magasinage. La crise est devenue un accélérateur, du bon, du moins bon, des tendances, des enjeux, latents comme émergeants, nous permettant de réfléchir à nos choix de société. Même si avancer et redéfinir un avenir sans en connaître la suite immédiate, se révèle un défi dans l’action de résilience. Les barrières se brisent, nous forçant à intégrer le tout dans un projet de société qui définira là où on veut aller. Notre besoin d’expérimenter des joies collectives, notre recherche de l’équilibre entre le virtuel et le présentiel, nous permettront de tester la résilience de nos villes, sans en toucher cependant les limites, car une ville reste toujours vivante, elle est une valeur collective unique qui se perpétue comme une marque à travers le temps.

Le Québec a une histoire de capacité de résilience, de leadership résilient, et désormais, a un nouveau projet de société à bâtir. L’écosystème de notre province, de chacune de nos villes, doit travailler en complicité ouverte entre le local et l’international, afin de conserver cette cohésion sociale extraordinaire qui est le cœur de notre résilience.

Et chez Talsom ?

Chez Talsom nous pensons que la technologie et l’innovation sont de réels leviers de résilience. Que ce soit à l’interne avec nos équipes ou auprès de nos clients, nous élaborons depuis le début de la crise des stratégies de résilience. Tout ceci dans le but de nous permettre nous, acteurs économiques, de mieux anticiper et nous adapter à cet environnement changeant. Dans le cadre d’une ville résiliente, le « customer journey » sur lequel nous capitalisons bien souvent chez nos clients, pourrait être adapté et devenir un « citizen journey », le citoyen étant à la fois un consommateur mais aussi un employé. Partir du besoin du citoyen nous semble donc indispensable, car ce dernier porte différents chapeaux à différents moments de la journée.

Talsom s’associe avec Mosaic, pôle créativité et innovation de HEC Montréal

En cette fin d’année, Talsom est fier d’annoncer son nouveau partenariat avec Mosaic, le pôle multidisciplinaire de formation et de recherche de HEC Montréal, spécialisé en management de l’innovation et de la créativité.

Depuis sa création en 2007, Mosaic s’est donné pour mission d’aider les dirigeants et les organisations à relever le défi de l’innovation en s’inspirant de méthodologies issues de l’industrie créative, et en faisant évoluer leur pratique. Le pôle de HEC Montréal souhaite révéler le potentiel créatif des organisations, et permettre l’accélération de ce processus, en misant en particulier sur le potentiel créatif des employés.

« Mosaic offre à ses partenaires du milieu des affaires une analyse critique des pratiques de gestion et apporte solutions, méthodes et modèles à mettre en place pour gérer plus efficacement les idées et l’innovation, grâce notamment à la comparaison des meilleures pratiques à travers les secteurs et industries. L’objectif au final : co-construire des solutions créatives et innovantes dans les organisations en favorisant l’interdisciplinarité, l’intergénérationnel, et l’international. », affirme Marie-Lucy Stojak, directrice exécutive du Pôle Mosaic de HEC Montréal.

Pour Olivier Laquinte, président de Talsom, « devenir partenaire de Mosaic est un honneur pour Talsom. C’est une opportunité d’approfondir nos connaissances en innovation et notre présence dans l’écosystème. Notre objectif est que tous nos clients puissent bénéficier de cette collaboration. »

 

De l’idéation au prototypage : où en est le projet avec Tel-jeunes?

Le 13 septembre dernier avait lieu la 2ème édition du Design Thinking Jam au profit de l’organisme Tel-Jeunes. Dans un lieu hors du commun, le Riverside, environ 150 personnes provenant de divers milieux professionnels, ont généreusement offert de leur temps pour comprendre la réalité des jeunes du Québec et partager leur créativité pour répondre au défi de l’organisme Tel-jeunes. Deux mois plus tard, voici un statut du projet. 

Comment Tel-jeunes peut améliorer l’expérience des jeunes autour de ses services de prévention pour  mieux répondre à leurs besoins? 

En août 2019, l’équipe projet est allée à la rencontre de jeunes entre 12 et 17 ans pour initier le projet et réaliser les deux premières phases du Design Thinking : Empathie et Définition.

De ces rencontres est ressorti un persona, Gabriel, 17 ans. De ce même persona est ressorti un  “Design Challenge” qui a été présenté aux participants du Jam 2019 afin de leur permettre de plonger dans la réalité des jeunes et faciliter l’émergence de solutions potentielles : «?Comment pourrait-on amener Gabriel à mieux comprendre ce qu’il vit par lui-même et apprendre des situations qu’il rencontre dans sa vie??» 

Plusieurs idées originales sont sorties du lot suite à la séance d’Idéation et de Prototypage du 13 septembre dernier. Parmi elles :

  • Un concept de festival où les jeunes pourraient, par le biais de plusieurs activités et témoignages, apprendre à mieux se connaître et à trouver l’aide dont ils ont besoin ;
  • Une application mobile permettant aux jeunes de travailler par eux-mêmes sur leurs difficultés ;
  • Une caravane de tournée parcourant l’ensemble des régions du Québec ;
  • Un journal intime intelligent reconnaissant l’humeur et la réalité du jeune.

Deux mois plus tard, où en sommes-nous ? 

Après avoir analysé l’ensemble des idées et solutions conceptualisées qui sont ressorties du Jam, l’équipe projet est retournée voir des jeunes une nouvelle fois pour valider les idées ressorties, réaliser de nouvelles observations et obtenir une compréhension encore plus profonde de leur réalité. Ont été rencontrés des groupes de deux écoles secondaires, une école privée de Montréal et une école publique en Montérégie, de même qu’un groupe fréquentant une maison de jeunes du quartier Rosemont de Montréal.

 C’est à partir de ces nouvelles idées, sorties directement de l’imaginaires des jeunes lors de séance d’Idéation, jumelées à celles que nous avions récoltées lors du Jam que nous avons élaboré de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des jeunes à travers les services de prévention de Tel-jeunes :

  • L’idée du journal intime interactif deviendra peut-être un assistant virtuel intégré au cellulaire des jeunes et pouvant répondre en temps réel aux questionnements des jeunes.
  • L’idée du jeu interactif pourra se transformer en une application permettant aux jeunes d’être conscientisés sur des sujets qui les concernent et qui pourra possiblement être greffés à un nouveau concept d’ateliers en milieu scolaire.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Les équipes sont présentement à la phase 3 de Prototypage. Cette semaine elles présenteront d’ailleurs des concepts à des jeunes pour obtenir leurs commentaires et pistes d’amélioration. L’itération permet de s’assurer que les prototypes sont correctement ciblés et répondent aux besoins de la future génération.

C’est donc dire qu’une séance d’idéation tenue dans un lieu hors du commun de Montréal continue de faire son chemin. La solution finale est en cours de route, et le focus se fera toujours à travers le point de vue de l’utilisateur clé?: le jeune.  

Plus de détails sur les résultats des tests dans les prochaines semaines!

Le Design Thinking au service de la jeunesse du Québec

Cette année, la 2ème édition du Design Thinking Jam aura lieu le 11 septembre prochain et sera placée sous le signe de la jeunesse et de l’entraide avec Tel-jeunes.

Une deuxième édition du Design Thinking Jam
Pour la deuxième année consécutive, Talsom choisit de soutenir un organisme dans le besoin et de l’accompagner durant plusieurs mois pour l’aider dans la résolution de sa problématique. En 2018 nous avions croisé le chemin du Groupe communautaire L’Itinéraire avec lequel nous avions réalisé la première édition du Design Thinking Jam dans le Vieux-Port de Montréal. 180 personnes avaient généreusement répondu à l’appel pour venir faire bénévolement une séance d’idéation et aider L’Itinéraire à trouver une solution de paiement pour la vente de son magazine de rue. Grâce à l’implication de ces participants et le travail des équipes d’Innovation, de Leadership de projet et de Gestion du Changement chez Talsom, une solution est en train d’être développée.

Cette année Talsom a lancé un appel à candidatures public afin de sélectionner l’organisme dans le besoin. Il faut croire que l’appel fut entendu puisque 28 organismes ont manifesté leur intérêt, parmi eux, 10 ont déposé leur candidature, 3 furent choisis par un jury Talsom (rassemblant toutes les pratiques) pour venir présenter leur cause en finale. Au terme de ces rencontres, c’est finalement l’OBNL Tel-jeunes qui fut sélectionnée!

Tel-jeunes, un service d’aide et de soutien pour les jeunes du Québec
Fondé en 1991, l’organisme s’appelait à l’époque Ligne Parent et avait comme porte-parole Marina Orsini. Depuis sa création, Tel-Jeunes est venu en aide à plus de 1 800 000 jeunes partout au Québec. Avec son approche humaine axée sur l’écoute, ainsi que ses services gratuits et confidentiels, accessibles 24h/7jours durant toute l’année, l’organisme a toujours su offrir ses services en fonction des dernières tendances. Alors que le téléphone était l’unique moyen de communication à ce moment précis de l’histoire, les services se sont modernisés avec la venue d’Internet et du cellulaire, en multipliant les canaux communicationnels par l’ajout du service d’aide par courriel, textos et clavardage. Grâce à son service de prévention dans les écoles, Tel-jeunes développe une proximité avec les jeunes en allant les chercher directement dans leurs environnements et en les guidant sur les différents enjeux liés à l’adolescence, tels que la sexualité, l’anxiété, les troubles alimentaires, les questionnements identitaires ou encore la relation parent-enfant. Entre 2018 et 2019, les formateurs de Tel-jeunes ont rencontré 14 500 jeunes du secondaire, une augmentation de 10 000 par rapport à l’année précédente.

Le défi de Tel-jeunes
Dans le monde actuel où la progression des technologies est fulgurante, Tel-jeunes doit faire face aux modes d’informations et de communications changeants qui impactent directement la prise de contact des jeunes avec l’organisme. En effet, les services d’intervention en ligne étant anonymes et opérés par des voies technologiques, la qualité de ceux-ci se voit difficile à évaluer, autant par leur nature qualitative que leur fréquence. De même qu’il est difficile pour les éducateurs et les intervenants de créer un lien durable avec le jeune.

Pour ce qui est des services d’intervention dans les écoles, les intervenants ayant un nombre grandissant de jeunes à rencontrer, en plus de couvrir un territoire grand comme le Québec, sont souvent limités dans la portée et l’impact qu’ils peuvent avoir sur leurs jeunes.

  • Ces deux constats mènent au défi suivant : Comment améliorer l’expérience des jeunes autour des services d’intervention de Tel-jeunes afin de mieux répondre à leurs besoins ?

Innover ensemble pour répondre à un défi numérique
Aux côtés de Talsom qui le guidera à travers une démarche co-créative de Design Thinking, Tel-jeunes s’est donné comme objectif de mesurer l’impact de ses interventions, de mieux cerner l’expérience de ces jeunes et de maintenir la pertinence de ses services pour répondre pleinement à leurs besoins.

L’événement du Design Thinking Jam 2019 s’inscrit pleinement dans l’accompagnement que Talsom souhaite offrir à Tel-jeunes. C’est durant ce Design Thinking Jam que nous aiderons collectivement Tel-jeunes, en répondant à l’équation menant à l’Innovation. Portés par notre équipe d’experts en Innovation, nous irons au-delà de l’idéation, puisqu’en plus de générer des idées, nous les concrétiserons à travers du prototypage. C’est en croisant les points de vue de chacun, que nous arriverons, ensemble, à générer un réel changement qui aura un impact positif auprès des jeunes du Québec, et partout ailleurs.

  • Talsom et Tel-Jeune vous donnent rendez-vous le 11 septembre 2019 pour la deuxième édition du Design Thinking Jam pour innover face aux défis numériques, créer des solutions durables et collaborer pour un impact positif auprès des jeunes du Québec. Cliquez ici pour vous inscrire!

À propos du Design Thinking       
Pierre angulaire de l’innovation, le Design Thinking est plus qu’une simple approche, c’est un état d’esprit fondé sur l’empathie. Grâce à une profonde compréhension des utilisateurs, de leurs besoins, et de l’écosystème dans lequel ils évoluent, cette démarche itérative crée un climat collaboratif duquel émerge la créativité pour arriver à des solutions viables et désirées. À travers le Design Thinking, la transformation numérique peut devenir, pour chaque organisation, un réel levier de création de valeur. Pour en savoir plus sur l’approche du Design Thinking, cliquez ici.

Talsom à C2 : rencontres à la croisée des humains et de la technologie pour l’innovation

Les transformations numériques et humaines marquent notre époque et touchent chaque   organisation, aussi bien la vôtre, que la nôtre. Ces transformations, aussi soudaines que profondes, redéfinissent constamment les clés du succès et les critères de survie dans le domaine des affaires. Depuis huit ans, Talsom évolue afin de vous donner les meilleurs outils pour réussir votre transformation numérique. De l’humain à la technologie, de leur collision à leur symbiose, notre transformation au quotidien garantit la réussite de votre entreprise.

Quelle sera votre réalité de demain, et quelle doit être la nôtre d’aujourd’hui? C’est pour répondre à cette question que nous sommes partenaires à C2 Montréal les 23, 24, et 25 mai prochain et que nous y participerons avec l’ensemble de notre équipe.

C2 Montréal, c’est quoi exactement?

C2 Montréal est un événement qui unit l’univers du commerce et de la créativité, afin d’explorer les tendances, opportunités, bouleversements et mutations majeurs qui se dessinent à l’horizon. Chaque année, c’est plus de 6 500 décideurs et créatifs qui s’y rencontrent pour façonner, vivre et réinventer l’avenir des affaires. Nous y participerons avec tous nos employés, l’intégralité de nos talents, pour que le résultat de leur somme propulse l’innovation chez nous, et ultimement chez vous.

Nos initiatives

En plus de permettre à chacun de nos employés d’approfondir leurs connaissances et de développer de nouvelles idées à travers les différentes activités proposées par C2 Montréal, nous lancerons plusieurs initiatives afin de rassembler les visionnaires d’aujourd’hui et de catalyser les révolutions de demain.

À l’occasion de cette nouvelle édition, nos talents ont identifié trois « collisions transformatives » autour desquelles Talsom engagera la discussion sur son balcon, situé à l’Arsenal Montréal :

#1   Collision entre Code Numérique et Code Social. Le 23 mai, avec notre partenaire TECHNOPOLYS, le mouvement de promotion de l’industrie des technologies du Québec, nous engagerons la discussion autour de la formation, du recrutement, et de la reconnaissance des talents féminins dans la technologie.

#2  Collision entre Nouvelles Technologies et Industries Traditionnelles : Le 24 mai, avec notre partenaire ADRENALYS, nous vous invitons à comprendre comment une industrie traditionnelle telle que l’agriculture peut se réinventer et prospérer grâce au numérique.

#3   Collision entre Échec et Transformation : Le 25 mai, nos partenaires du CEFRIO nous plongerons dans une conversation au sein de leur ChangeLab pour identifier les conditions parfaites de l’échec en transformation numérique, afin d’en révéler les clés du succès pour nos PME québécoises.

Depuis quelques mois, Talsom est également animé par une autre collision, celle du secteur des affaires, de la technologie, et des ONG œuvrant dans le développement de l’aide internationale pour créer un impact positif dans les communautés qui en ont le plus besoin. À l’occasion de cet événement, Talsom annoncera officiellement sa collaboration avec la Fondation KANPE et le Humanos Institute pour leur projet pilote de développement international en Haïti. Ensemble, ils collaboreront et développer des solutions durables en Haïti et pour résoudre cette équation posée par Dr. Niels Billou, expert en Design Thinking chez Talsom et fondateur du Humanos Institute :

Au retour d’une mission exploratoire sur le terrain, Dr. Niels Billou, Olivier Laquinte (Président de Talsom), et Isabelle Thibault (Directrice générale de la Fondation KANPE) animeront des discussions autour de ce sujet en compagnie d’invités prestigieux tels que les cofondatrices de la fondation KANPE ou le fondateur de Impak Finance. Lors de C2 Montréal et dans le cadre de ce projet, Talsom supportera également l’atelier « Design Thinking for Humanity » organisé par Humanos Institute et donné par Dr. Niels Billou.

Si vous avez l’occasion de vous rendre à C2 Montréal cette année, n’hésitez pas à venir nous rendre visite sur notre balcon pour faire l’expérience de ces collisions transformatives avec nous ou pour partager un verre servi par le bras robotisé KINOVA lors de nos 5 à 7 quotidiens. Et pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre à distance, nous retransmettrons l’intégralité des discussions en ligne et en temps réel.

Restez à l’affût, plus de détails sont à venir sur nos activités lors de C2 Montréal, nos collisions et nos invités!

N’hésitez pas à visiter les sites du Humanos Institute et de KANPE pour en savoir plus sur les actions