Entreprises B Corp, par où commencer?

Le 2 mai dernier, nous nous sommes initiés au déjeuner B Corp en accueillant une trentaine de membres de la communauté montréalaise et québécoise autour d’un bon café. Parmi eux, des organisations certifiées B Corp et d’autres qui aspirent à le devenir. Avec CredoKotmo, BDC, Kiwi Mornings, Davidson Canada, GSoft et plusieurs autres, nous avons alors profité de cette occasion pour réfléchir ensemble sur la façon de créer le meilleur impact possible à travers nos organisations. Déjeuner B Corp Talsom

À travers une réflexion en mode Design Thinking, animé par Dany un de nos consultants en innovation, nous avons mené la réflexion autour de deux grands questionnements. Voici les insights qui en sont ressortis :

1. Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir et/ou prochainement devenir B Corp?

Un cadre de référence
Être certifié B Corp c’est s’imposer soi-même une certaine rigueur et un alignement dans ses activités stratégiques pour avoir de la cohésion entre nos valeurs et la manière dont nous les appliquons. C’est un guide qui aide à façonner la culture de notre entreprise, offrir de meilleures conditions de travail à nos employés, et améliorer notre efficience environnementale et sociale.

Une communauté de valeurs
B Corp c’est aussi une communauté de valeur qui a pour volonté de créer un impact positif dans la société. En tant qu’entreprises certifiées, nous devons d’une part aligner notre mission avec l’ADN reflété par B Corp et aussi inspirer les autres à le faire. Ces valeurs sont également un levier d’attraction pour les employés ou futurs employés qui seront de ce fait motivés et mobilisés dans l’atteinte des objectifs fixés. Le but étant d’être cohérent avec ces valeurs mais aussi de protéger notre organisation contre des acteurs qui risqueraient d’avoir un impact négatif sur la bonne gouvernance.

« B Corp c’est pouvoir vivre de ses valeurs! »

Sans cesse repousser les standards
Sur le long terme, B Corp est également perçu comme un moyen de s’améliorer continuellement et d’inciter tous les acteurs d’un même écosystème à avoir un impact social et environnemental constant et toujours plus important. C’est aussi montrer que la communauté d’affaires peut aller au-delà de la simple recherche de profit pour créer un impact réel et mesurable.

Déjeuner B Corp Talsom

2. Sur quels aspects devons-nous travailler pour être certains d’atteindre nos objectifs B Corp?

Mieux comprendre B Corp
Pour certaines organisations, le plus gros obstacle est l’absence de définition concrète de B Corp. Sans une compréhension claire de la certification, il peut parfois être compliqué de partager une vision et une culture à travers l’ensemble de l’entreprise.

 « Il s’agit d’une certification qui est encore un peu floue et qui n’est pas connue de tous. »

Engager pleinement nos parties prenantes
De ce premier constat découle une problématique d’engagement de la part des parties prenantes. Les employés ou les clients ne se rendent pas comptent de ce que signifie B Corp et surtout de ce que cela implique à tous les niveaux de l’organisation. Plus l’organisation est grande plus il est compliqué de répandre les valeurs et de faire connaître les possibilités et opportunités d’amélioration que procure la certification.

Dans le contexte de la mobilisation des employés, le manque de compréhension et la réticence au changement professionnel et personnel sont souvent très présents.

S’assurer d’être bien outillés
En comparant avec les États-Unis, les entreprises certifiées au Québec remarquent un certain manque de cohérence entre les exigences B Corp et les outils disponibles, ce qui fait en sorte que les ressources mobilisées sont parfois mal exploitées.

Déjeuner B Corp Talsom

Trouver le bon équilibre
Il faut s’assurer de trouver un rythme soutenable si nous voulons être sûrs que les entreprises gardent leurs objectifs B Corp en tête et réalisent des initiatives de qualité. Trop d’exigences peut entraîner un risque de perte de l’engament des employés.

Répartir correctement le temps alloué à B Corp au niveau de la croissance et de l’amélioration continue permettrait également de maintenir les objectifs à long terme.

Créer un espace commun de partage
La mise en place d’un espace commun de partage pourrait permettre la création d’un fil conducteur de la communauté B Corp québécoise. Chacun pourrait suivre les actions des autres et voir l’évolution au cours des rencontres et des initiatives, telles que les déjeuners B Corp par exemple, pour assurer un meilleur impact et mesurer les impacts collectifs.

Pour donner suite aux réflexions qui sont ressorties de ce rassemblement, Talsom s’est donné pour mission de poursuivre ce processus de Design Thinking avec la collectivité B Corp du Québec. L’idée est d’amener jusqu’au bout cette idéation collective afin d’imaginer des solutions innovantes et communes à tous, et devenir des entreprises meilleures pour le monde.

Article écrit par Charlotte Cagnet

Savez-vous identifier et gérer les risques dans vos activités de gestion du changement?

Le gestionnaire de projet de l’initiative sur laquelle vous travaillez vous demande d’identifier les risques organisationnels ou ceux qui touchent les employés, mais vous ne savez pas par où commencer!  Voici quelques pistes qui pourraient vous aider.

1- Identifiez les risques en équipe

En gestion du changement, vous pouvez vous intéresser à deux catégories de risques : les risques qui pourront avoir un impact sur les individus ou l’organisation. Il est souvent plus facile de dresser la liste de ces risques en équipe. Planifiez une rencontre de 60 minutes avec des joueurs clés. Prenez une quinzaine  de minutes au début pour présenter (ou re-présenter!) le contexte du projet, la vision, les parties prenantes touchées à haut niveau, les bénéfices escomptés, etc. Par la suite, installez-vous devant un tableau et débutez une session de type « remue-méninges » afin d’extraire tous les risques potentiels.

2- Évaluez l’impact et la probabilité de chacun des risques

Vous ne pouvez pas traiter tous les risques sur le même pied d’égalité. Certains risques sont plus importants que d’autres. Leur criticité variera selon l’impact et la probabilité. Convenez d’une échelle pour évaluer ces deux aspects. Cela peut être « faible, moyen, élevé » ou des pourcentages.

Exemple d’échelle :

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Si la probabilité du risque est de 100%, ce n’est donc plus un risque, mais un enjeu que vous devrez adresser parce que l’impact se réalisera.

3. Déterminez un plan de contingence et de mitigation

Tel que vu précédemment, il y a donc deux facteurs importants qui constituent le risque : l’impact et la probabilité. Pour chacun d’eux, vous pouvez penser à des plans. Dans le plan de mitigation vous essayerez d’identifier comment vous pouvez réduire la probabilité que le risque ne se matérialise. Alors que dans le plan de contingence, vous identifierez ce que vous allez faire si le risque se concrétise afin d’en réduire l’impact.

4. De façon sommaire :

  • Le risque: Qu’est-ce qui pourrait arriver?
  • La probabilité : Quelle est la probabilité que cela se produise?
  • L’impact : Est-ce grave si cela se produit ?
  • Le plan de mitigation : Comment pouvez-vous réduire la probabilité que cela se produise ?
  • Le plan de contingence : Comment pouvez-vous réduire l’impact ?

 

5. Et finalement un exemple!

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