Talsom s’associe avec Mosaic, pôle créativité et innovation de HEC Montréal

En cette fin d’année, Talsom est fier d’annoncer son nouveau partenariat avec Mosaic, le pôle multidisciplinaire de formation et de recherche de HEC Montréal, spécialisé en management de l’innovation et de la créativité.

Depuis sa création en 2007, Mosaic s’est donné pour mission d’aider les dirigeants et les organisations à relever le défi de l’innovation en s’inspirant de méthodologies issues de l’industrie créative, et en faisant évoluer leur pratique. Le pôle de HEC Montréal souhaite révéler le potentiel créatif des organisations, et permettre l’accélération de ce processus, en misant en particulier sur le potentiel créatif des employés.

« Mosaic offre à ses partenaires du milieu des affaires une analyse critique des pratiques de gestion et apporte solutions, méthodes et modèles à mettre en place pour gérer plus efficacement les idées et l’innovation, grâce notamment à la comparaison des meilleures pratiques à travers les secteurs et industries. L’objectif au final : co-construire des solutions créatives et innovantes dans les organisations en favorisant l’interdisciplinarité, l’intergénérationnel, et l’international. », affirme Marie-Lucy Stojak, directrice exécutive du Pôle Mosaic de HEC Montréal.

Pour Olivier Laquinte, président de Talsom, « devenir partenaire de Mosaic est un honneur pour Talsom. C’est une opportunité d’approfondir nos connaissances en innovation et notre présence dans l’écosystème. Notre objectif est que tous nos clients puissent bénéficier de cette collaboration. »

 

Le Design Thinking au service de la transformation numérique

72% des dirigeants de grandes compagnies pensent que les trois prochaines années seront plus déterminantes pour leur industrie que les cinquante dernières. Aujourd’hui, chaque entreprise est à la recherche de sa boule de cristal qui la fera se différencier de la concurrence et qui la placera sur les rails de l’innovation. Mais concrètement, une solution magique existe-t-elle vraiment? Difficile à dire. En revanche, placer l’humain au cœur des processus d’affaires et supprimer le travail en silo s’avère être une véritable technique au service de l’innovation. C’est en tout cas la logique qui anime le Design Thinking.

La transformation numérique, c’est quoi?
Nous sommes au cœur d’une ère rythmée par des transformations et des changements, et c’est en grande partie dû aux technologies du moment comme le cloud, l’internet des objets, le Big Data, l’intelligence artificielle ou encore la réalité augmentée et virtuelle. Toutes ces innovations font évoluer la manière dont nous travaillons, tant à l’externe avec les clients, qu’à l’interne au cœur des organisations. Si l’idée de transformation numérique restait floue pour la plupart des dirigeants il y a encore quelques années, elle est devenue partie intégrante de beaucoup de stratégies en 2017 [1]. Une transformation plus profonde de l’entreprise vers le digital ne peut être réalisée que si elle est comprise en amont, puis conduite de manière organisée et continue.

Pour Talsom, la transformation numérique c’est faire évoluer l’intégralité de son modèle d’affaires et de sa chaîne de valeur en s’appuyant sur un processus d’innovation et sur les nouvelles technologies disponibles, ou à venir. Pour demeurer compétitifs, vous devez viser au-delà des solutions évidentes et augmenter le potentiel avant-gardiste non seulement de vos produits, mais aussi de votre modèle d’affaires.

Comme chacun le sait, il ne suffit pas de faire du commerce électronique pour entrer dans l’ère de la transformation numérique. Il faut repenser vos produits, vos fonctions internes et l’intégration de l’organisation dans son écosystème. Pour réussir ce tour de force, le travail en silo n’est pas une option, car les impacts de la technologie traversent votre structure organisationnelle de haut en bas, et de gauche à droite. La technologie bouleverse les relations que vous entretenez avec vos employés, vos fournisseurs, vos distributeurs et évidemment, vos clients.

Il y a seulement quelques mois, lorsque je rencontrais un dirigeant d’entreprise, ce dernier se demandait de quelle façon la technologie pouvait supporter sa stratégie et sa croissance. Désormais, la question à se poser est plutôt « quel impact aura la technologie sur mon écosystème et comment m’y préparer ? ». Il n’existe pas une réponse toute faite à cette interrogation, mais plutôt une multitude de scénarios possibles. Or, pour arriver à les identifier, il faut être capable de poser un regard neuf sur son organisation. C’est justement ce que le Design Thinking permet de faire.

La créativité collective
Le Design Thinking relève tout d’abord de l’art de comprendre les gens. La solution proposée doit être conforme aux désirs de l’utilisateur, qu’il soit client, mais aussi employé, fournisseur ou partenaire. En effet, si l’on veut être capable d’amener une bonne transformation numérique, tout ce monde-là doit être pris en compte, écouté et compris. Lorsqu’on fait une immersion complète dans le monde de l’utilisateur, on est alors plus enclin à identifier ses problématiques, et à travailler ensuite sur une solution 100% adaptée à ses besoins. En interrogeant son écosystème d’affaires ou en observant l’utilisateur en situation réelle, on est davantage capable de recueillir des données objectives.

Après avoir défini vos besoins, rassemblez des personnes aux expertises et statuts variés autour d’une table. Que ce soit au sein même de votre entreprise – marketing, finance, ressources humaines, service à la clientèle, technologie – ou de votre écosystème d’affaires – clients, partenaires, fournisseurs, membres du conseil d’administration – faites fusionner la vision de chacun et vous verrez que grâce à des ateliers collectifs de créativité, vous serez capable d’explorer des scénarios technologiques inattendus.

Ne plus faire travailler les parties prenantes de façon isolée permet de récolter les perspectives de chacun et de favoriser la construction et la déconstruction d’idées.  

En outre, les solutions sont réalisables seulement si elles peuvent prendre vie. C’est pourquoi filtrer les idées selon des logiques de viabilité et de faisabilité permet de fournir un résultat durable, apportant une valeur économique à l’utilisateur, le tout à l’aide des technologies. En Design Thinking, pour être considérée comme une véritable source d’innovation, une solution doit être financièrement viable, humainement désirable puis technologiquement faisable.

Qu’il s’agisse d’un mur de post-it, un jeu de rôle, un brainstorming, un objet, une interface, ou même un storyboard, les concepts se matérialisent de diverses façons. Chaque partie prenante peut tester un prototype et interagir avec ce dernier, ce qui renforce la construction de solutions efficaces. Encore une fois, l’approche que caractérisée de human-centered innovation porte bien son nom, puisque chaque phase vient enrichir votre niveau de compréhension quant à la désirabilité des solutions coconstruites.

 L’humain et la technologie interconnectés
Aujourd’hui, le Design Thinking est utilisé dans plusieurs secteurs, et agit au sein d’activités toujours plus variées, que ce soit les ressources humaines, le marketing, mais aussi la technologie. En l’adoptant, vous maximisez les chances d’accroître votre taux de réussite en matière de transformation numérique. Non seulement vous pourrez offrir un regard extérieur sur votre modèle d’affaires, mais vous le ferez à travers un exercice mobilisateur pour vos équipes.

Il existe une réelle connexion entre l’humain et la technologie, mais le point de départ de votre transformation numérique reste indéniablement une discussion entre collègues et partenaires d’affaires. Posez les bonnes questions, au bon moment, et vous pourrez créer de la valeur. Par la suite, c’est ce qui émergera de ces échanges qui vous permettra d’identifier votre cible, le reste de vos actions et vous fera sortir des sentiers battus.

 

Article co-écrit avec Charlotte Cagnet

[1] Communiqué de presse: Gartner Survey Shows 42 Percent of CEOs Have Begun Digital Business Transformation. Avril 2017.
Récupéré de: https://www.gartner.com/newsroom/id/3689017