Design Thinking

Définition : deuxième phase de l’approche de Design Thinking

Le 28 octobre prochain aura lieu la 4e édition du Design Thinking Jam en partenariat avec la Maison des enfants le Dauphin de Laval (MED). Soyez des nôtres pour réfléchir et innover afin d’outiller la MED pour qu’elle puisse accompagner un plus grand nombre d’enfants à exprimer librement leurs émotions, positives ou négatives, les aidant ainsi à grandir. 

Les séances d’idéation du Design Thinking Jam sont à nos portes. Avant de commencer, l’équipe s’attaque à une étape cruciale, qui permettra d’assurer (en partie) le succès des ateliers d’idéation. Il s’agit de la phase de définition 

La phase de définition suit la phase d’empathie au courant de laquelle l’équipe a cherché à comprendre et connaitre l’organisme, ses parties prenantes, ses processus, et ainsi trouver les problèmes sous-jacents.  Cette étape d’observation a permis de guider l’équipe dans son approche empathique, soit en identifiant qui passera en entrevue ou quels moments clés des processus seront observés. 

Fort de ces informations, l’équipe se retourne désormais vers tout ce qui a été recueilli lors de la phase d’empathie pour analyser puis problématiser ce qu’ils ont observé et entendu. L’objectif de cette phase est de cadrer le problème sur lequel nous travaillerons lors de la phase d’idéation, lors du Design Thinking Jam. 

Analyser pour problématiser 

Quel est le problème? 

L’analyse commence par la prise de connaissance des enseignements, qui permet d’identifier les problèmes et les prioriser en fonction de leurs impacts. Cet exercice aide également à faire ressortir les causes des problèmes pour finalement réaliser que certains ont une cause commune. C’est aussi l’occasion de séparer les enseignements entre opportunités et problèmes.  

Cet exercice de classification nous permet d’identifier la problématique qui devrait se retrouver dans la phase d’idéation. Pour ce choix, on se retourne vers l’organisme, on leur présente les résultats de l’exercice pour avoir leur opinion. On ne voudrait pas s’attaquer à un problème qui ne semble pas prioritaire pour eux. Par exemple, ils vont peut-être vouloir s’attaquer à tel problème structurant ou telle opportunité, mais pas l’autre puisque le chantier est trop gros. Parfois, l’analyse nous mène à plusieurs options.  

Qu’est-ce qu’un personae? 

Les personas ou personae sont des personnages fictifs incarnant les caractéristiques clés de groupes d’utilisateurs cibles. Ils permettent de segmenter les utilisateurs sur la base de leurs besoins, comportements et attentes.  

Les personas permettent de regrouper les données de recherche sur les utilisateurs en échantillons d’utilisateurs qui peuvent, à leur tour, être utilisés pour développer des cas d’utilisation pour concevoir des services.  

Le Design Thinking étant une approche centrée sur l’humain, le personae devient un outil central. Dans le cas du Jam, l’équipe le présente aux participants leur permettant de s’identifier et de se mettre en position d’empathie envers ce personnage fictif.  

Design Challenge 

Une fois que l’on a un couple personae-problème, il faut formuler le « design challenge ». Nous préférons utiliser la formulation sous forme de question : comment pourrions-nous (…)? Ou encore comment pourrions-nous résoudre (…) ? Par l’ouverture de la question, on comprend qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse et donc qu’il y a plus d’une possibilité.  

Une bonne question trouve son équilibre entre cadrer suffisamment le problème sans toutefois mettre de contraintes à l’idéation. Il faut positionner la problématique dans son contexte, mais en même temps ne pas trop être précis afin de laisser de la place à l’idéation. Autrement dit, la question ne doit pas limiter les réponses au préalable ou mener ou guider vers une seule réponse. Une question avec un biais clair menant vers une certaine réponse irait contre l’objectif même de l’idéation. Il est important de se rappeler que l’objectif de l’idéation n’est pas de trouver une bonne réponse, mais bien une multitude. 

Une bonne question va également mettre en exergue le paradoxe ou l’opposition soulevé par la problématique. Cependant, il ne s’agit pas d’une thèse de recherche, il ne faut pas que le design challenge soit trop long. Les participants et l’équipe doivent pouvoir s’en souvenir facilement.  

 

Prochaine étape le Design Thinking Jam 

Une fois que le problème est cadré et mis sous forme de design challenge et que le personae est clairement identifié et que son expérience a été cartographiée via une “experience map”, tout le contenu est prêt pour les ateliers d’idéation. Le Design Thinking Jam est en fait une version géante de ces ateliers. Nous invitons tout notre réseau, le réseau de l’organisme que nous accompagnons, cette année la Maison des enfants le Dauphin de Laval, et les amis de nos amis, etc. Nous voulons de nombreux participants diversifiés dans toutes leurs caractéristiques pour faire place à une grande créativité et arriver à des solutions avec plus de potentiel.  

Si ce n’est pas déjà fait, il reste quelques places pour participer aux ateliers d’idéation. Le Design Thinking Jam va permettre d’aider la Maison des enfants le Dauphin de Laval afin de les outiller pour qu’elle puisse accompagner encore un plus grand nombre d’enfants à exprimer librement leurs émotions, positives ou négatives, les aidant ainsi à grandir, voici le lien pour vous inscrire: https://bit.ly/DTJam2021.   

 

 

 

Publié le 15.10.2021