4 pratiques clés pour réussir sa gestion de projet en 2022 : au-delà du fameux triangle d’or

Ce n’est plus nouveau, la pandémie a bouleversé les structures organisationnelles et les méthodes de gestion dans la sphère entrepreneuriale. À cet effet, un rapport du Project Management Institute (PMI) publié dans Le Devoir, rapporte que depuis 2020, 68 % des organisations ont amorcé une transformation numérique, 64 % ont revu leur stratégie d’affaires, 61 % ont ajusté leur structure organisationnelle et 57 % ont ciblé des approches novatrices. 

Un projet réussi se base sur le “triangle d’or” de la gestion de projet qui réunit trois variables déterminant la qualité du projet : la portée, les coûts et les délais. Cependant, l’accélération des transformations, les nouveaux modes de travail hybrides complexifient les projets. La gestion de projet n’est désormais plus seulement technique, elle doit prendre en considération l’ensemble des pressions et influences sur le projet. Nous détaillons dans cet article 4 meilleures pratiques pour mener vos projets avec succès. 

1. Impliquer les parties prenantes 

Il est absolument crucial d’impliquer les parties prenantes dans vos projets, quelle qu’en soit leur nature. Les PP (parties prenantes) représentent non seulement les personnes qui seront touchées par le projet, mais également celles qui affecteront son déroulement. L’éventail de leurs rôles est large; qu’il soit le mandataire du projet, l’utilisateur final ou un membre de l’équipe de projet, il ne faut en aucun cas négliger leurs contributions.

L’implication des PP est la clé de la réussite d’un projet, car même les projets livrés dans les délais et le budget impartis ne répondent pas nécessairement aux besoins du client ou de l’utilisateur final. Il est important de prendre le temps d’écouter les idées, les plaintes, les préoccupations et les commentaires, car ils font partie intégrante de la réussite d’un projet. Non seulement cela évite les oublis liés aux risques du projet, mais permet également de bonifier le projet et de l’adapter à son environnement complexe et évolutif. Engager les PP et considérer leurs besoins augmente considérablement l’acceptabilité sociale du projet et diminue le risque d’échec. 

2. Identifier les besoins en gestion de changement 

Fini les temps où l’on implantait un projet sans considérer la période d’adoption et de la période d’adaptation et des réactions engendrées par cette nouveauté. Les gestionnaires sont maintenant conscients que la gestion de projet va de pair avec la gestion de changement. Chaque projet constitue une source de perturbation dans l’environnement dans lequel il est introduit. Peu importe son envergure, l’humain doit s’adapter aux nouveautés et passera inévitablement par une gamme d’émotions et de réactions à petite et plus grande dose. Craintes, frustrations, résistance et déni ne sont qu’une infime partie de la gamme d’émotions par lesquelles les parties prenantes passeront lorsqu’un changement survient.

Pour minimiser ces risques et délais d’adoption, il est important de prévoir un plan de gestion de changement dès la phase de conception du projet. Accompagner les PP dans le changement permettra de réduire le temps d’adaptation ainsi que les attitudes et les comportements négatifs face au projet. L’objectif est de familiariser plus rapidement les utilisateurs finaux et atteindre une adoption généralisée du projet dans les plus brefs délais. Une gestion du changement efficiente impliquera des coûts, du temps et des ressources additionnelles alors il faut considérer cet investissement supplémentaire et nécessaire au moment de la planification du projet. Omettre la gestion du changement dans son projet représente un risque colossal pour le succès du projet.  

3. Rédiger un plan de gestion des risques de projet 

Parlant de risques de projet, leur gestion est encore et toujours une pratique incontournable en gestion de projet. On associera la gestion des risques à la théorie du PMBOK, un des dix domaines de connaissances classiques, les fameuses matrices d’impact, de probabilité et de sévérité, etc. Mais la gestion des risques est bien plus que cela et elle est indispensable.

À l’heure des transformations numériques, des restructurations organisationnelles et de la pénurie de main-d’œuvre, l’environnement de projet se complexifie, ses parties prenantes se multiplient et deviennent de plus en plus diversifiées. Qui dit augmentation et diversification des parties prenantes, dit également multiplicité des risques du projet. Cette nouvelle réalité exige maintenant plus que jamais une gestion de risques rigoureuse. L’identification des risques, de leur sévérité, la planification et la mise en œuvre de stratégies de mitigation demeurent des activités hautement importantes. Toutefois, le suivi de ces risques et leur mise à jour en continu seront particulièrement nécessaires pour pallier les changements incessants qu’engendre ce nouveau contexte. 

4. Mettre de l’avant ses aptitudes à diriger des équipes diverses  

Les modes de travail hybrides et l’ascension des technologies numériques ont donné lieu à de nouvelles possibilités dans la sphère professionnelle. Les équipes de travail se diversifient, les partenariats étrangers s’accentuent et les conditions de travail concilient davantage la vie familiale et sociale des individus.

Cette nouvelle flexibilité réduit l’homogénéité à travers les équipes de projets, rendant la tâche du gestionnaire de projet plus laborieuse, comme le détaille l’article de Forbes. Il lui faut maintenant gérer des ressources ayant des différences linguistiques, géopolitiques et culturelles. Le rôle du gestionnaire de projet implique de trouver les moyens adaptés pour réduire ces écarts. Ces moyens incluent tant des comportements sociaux que des outils technologiques ou même des plateformes de communication. En 2022, le gestionnaire de projet doit non seulement s’apprivoiser les outils technologiques, mais également continuer de se former en matière de relations interpersonnelles, de diversité et d’inclusion.  

 

Pour en connaitre davantage sur les pratiques à privilégier en gestion de projet, téléchargez notre  ebook sur le management de projet et la gestion du changement. Une tonne de conseils et de ressources s’y trouvent pour vous outiller dans vos projets. Vous y trouverez l’échelle de maturité en leadership de projet, la manière d’évoluer au sein de celle-ci, l’impact des changements technologiques sur la gestion de projet ainsi que l’évolution du rôle du gestionnaire de projet au sein du virage du numérique. 

5 actions clés pour accélérer et réussir votre transformation numérique

La transformation numérique des entreprises consiste bien souvent à adapter ses processus et adopter des outils numériques dans le but d’atteindre certains objectifs d’affaires stratégiques. C’est un cheminement qui peut être complexe, et qui implique une mutation profonde de la culture d’entreprise, et des changements à tous les niveaux. Les dernières années ont été synonyme de grands bouleversements pour les entreprises, faisant en sorte que la nécessité d’accélérer la transformation numérique n’est désormais plus à prouver.

Ces transformations s’appliquent à toutes les fonctions de l’entreprise, que ce soient les ventes, les opérations, les finances ou encore les ressources humaines. Tous ces départements peuvent gagner en valeur ajoutée et efficience en automatisant des tâches répétitives et manuelles à faible valeur ajoutée pour se concentrer sur des actions plus stratégiques et ainsi augmenter les parts de marchés de l’entreprise ou accélérer sa croissance.

Après deux années de pandémie, qui ont obligé l’adoption d’outils numériques, on pourrait rester sur l’impression que les entreprises sont au fait de cette démarche et on fait de leur transformation numérique une priorité face à autant d’avantages. Cependant, dans notre dernière étude, réalisée en partenariat avec Léger, seulement 31% des gestionnaires déclarent que l’adoption des technologies est élevée.

La transformation numérique est encore trop souvent considérée comme une responsabilité des TI et/ou des responsables de département et s’inscrit trop peu dans une véritable démarche de changement collectif. En effet, l’implantation de nouvelles technologies entraine une modification globale des processus qui conduit à un changement de culture de l’entreprise.

Dans cet article nous abordons 5 actions clés pour accélérer et réussir votre transformation numérique.

1. Créer une culture favorable au changement

La technologie doit favoriser l’évolution de votre organisation et l’aider à devenir encore meilleure dans ce qu’elle fait. À long terme, la technologie devrait vous permettre d’améliorer l’expérience de vos clients, de lancer des produits nouveaux ou améliorés, de libérer des marges pour les réinvestir dans l’expansion de vos parts de marché ou de réinventer un modèle d’affaires susceptible de révolutionner votre industrie. Mais le plus important est d’avoir une culture favorable à l’innovation car la finalité technologique peut évoluer. Comme le mentionnait le Président de Talsom, Olivier Laquinte dans Les Affaires, « l’important n’est pas la destination, mais le cheminement »

Les leaders doivent partager leur vision et la répéter régulièrement afin de mobiliser l’entreprise dans ce changement. Créer des comités ou groupes de travail impliquant tous les niveaux hiérarchiques, célébrer l’atteinte d’étapes clés, sont autant d’outils utiles à votre disposition.

2. Cibler les priorités et avoir un plan d’investissement

Un projet de transformation numérique s’étale au minimum sur plusieurs mois voire années. Entre une adoption complète et l’évolution de plus en plus rapide des technologies et besoins consommateurs, il est essentiel d’avoir un plan d’investissement à long terme pour soutenir la transformation. Or, notre dernière étude révèle que moins de la moitié des entreprises ont un plan d’investissement numérique.

3. Identifier les ressources et compétences clés et avoir un plan de développement

La transformation numérique au sens large, génère de nombreux questionnements quant au possible remplacement de l’humain par la « machine ». Si elle amène un changement de nature au travail accompli, elle ne remplace pas dans la majorité de cas les compétences humaines, mais en amène de nouvelles. Dans notre étude, 64% des gestionnaires jugent que le manque de compétences est un frein à leur croissance. Il est primordial d’identifier les compétences requises pour cibler les écarts et besoins pour mener votre transformation mais aussi la rendre pérenne à long terme.

Cela vous permettra de reconnaitre les meilleurs talents, de mettre en place un plan de développement de compétences pour qu’ils évoluent avec votre entreprise.
Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre, particulièrement au Québec, retenir vos meilleurs employés et identifier déterminer les compétences transférables vous assure un avantage compétitif.

Si l’écart entre vos besoins et les compétences disponibles est trop important, il peut être intéressant de faire appel à des partenaires externes. Que ce soit pour aller chercher des compétences spécifiques dont vous aurez besoin pour un temps précis, comme des compétences TI, ou un partenaire pour vous guider dans la gestion de votre transformation pour s’assurer de son succès et accompagner le changement.

4. Communiquer les succès pour maintenir l’engagement

Sans modifier durablement les processus et habitudes des équipes, il est facile de retomber dans les anciens paradigmes. Pour être durable, il est nécessaire de maintenir les employés engagés dans une culture tournée vers l’innovation et l’amélioration continue, de reconnaitre les étapes clés, et de récompenser les personnes qui favorisent le changement.

La dernière analyse réalisée par Talsom montre que la majorité des gestionnaires mentionne avoir les moyens adéquats pour les aider dans l’utilisation des technologies. Or le quart des employés disent que ces moyens sont insuffisants. Cet écart peut s’expliquer par le manque d’objectifs clairs et mesurables qui rendent la vision floue. En communiquant sur des améliorations concrètes et en mobilisant les équipes dans les suggestions d’améliorations et retours d’expériences, cela instaurera un cycle d’améliorations continues concret, fondé sur les données.

5. Communiquer pour impliquer, discuter et considérer

D’après notre dernière enquête, seulement 12% des employés sont confortables avec l’idée d’utiliser une nouvelle technologie. Le manque de formation et de prise en compte des besoins individuels freine considérablement l’adoption de nouvelles technologies. Les départements TI ou RH sont rarement spécialisés en gestion du changement en interne comme le prouve un récent article de Forbes, qui avance que 70% des initiatives de changements organisationnels échouent. Faire affaires avec un partenaire en gestion du changement vous assure de rentabiliser vos investissements en garantissant une meilleure adoption et utilisation.

Vous voulez en savoir plus sur la transformation numérique des entreprises canadiennes et leurs enjeux?

Téléchargez notre étude complète.

Les données, une richesse sous-exploitée par nos entreprises

Tandis que les marchés économiques dans lesquels évoluent nos entreprises ont vu leur activité ralentir considérablement, la croissance des géants du numérique (les GAFA) s’est accentuée comme jamais auparavant grâce à une parfaite maîtrise de leur environnement.

par Olivier Laquinte

Alors que la transformation numérique pour une grande majorité de nos entreprises semble correctement amorcée, les données numériques quant à elles, restent peu exploitées.

Même s’il n’existe pas de définition commune de l’économie numérique, il est reconnu que celle-ci représente de 4.5% à 15.5% du PIB mondial. Le passage d’une entreprise vers un modèle d’affaires numérique offre donc l’avantage de pouvoir créer et capter de la valeur. Ces données numériques sont aujourd’hui générées par nos activités personnelles, sociales et transformées en information par les entreprises, et constituent une nouvelle base économique. En revanche, il faut comprendre que d’ici à 2025, 65% des données seront créées par les entreprises (à comparer à 45% en 2012) et vont croitre de 42% par an sur les années à venir. Malgré cette progression importante du volume de données, nos entreprises n’exploitent qu’une faible proportion de ces données, à hauteur de 32%.

Ce retard important, s’il n’est pas adressé en urgence (notion de burning plateform), accentuera considérablement les difficultés pour les entreprises à saisir adéquatement les occasions offertes lors de la sortie de crise actuelle, faute d’avoir su capitaliser sur les technologies et les données afin d’aller chercher l’agilité nécessaire. Redoutables outils d’aide à la prise de décision et d’optimisation des fonctions d’entreprises, la capacité d’analyse des données est désormais un prérequis pour rester compétitif, et fait en sorte que l’entreprise ne fait plus du numérique mais devient numérique. Une chaîne de valeur entièrement nouvelle s’est créée autour d’entreprises qui contribuent à la production d’information à partir de données numériques.

Cependant, si 94 % des entreprises considèrent leur transformation numérique comme importante, 28 % d’entre elles estiment en revanche qu’elle est non urgente. Ces écarts importants dans la perception de l’importance et de l’urgence des projets de transformation se traduisent à la fois dans l’existence ou non d’un plan d’investissement et dans celle d’une planification de la transformation numérique (6 entreprises sur 10 détiennent les deux, une sur quatre ne possèdent que l’un ou l’autre et 6 % ne détiennent aucun des deux).

Face à la nécessité d’accélérer leur transformation pour éviter de se mettre en danger et ainsi adopter une culture numérique à grandeur de l’entreprise, 57% des entreprises craignent que le volume de données augmente trop vite avant que leurs organisations puissent s’y être préparées correctement. Et comme si les choses n’étaient déjà pas assez compliquées, 66% d’entre elles affirment que plus de la moitié de leurs données numériques sont non traitées, déstructurées, voire inconnues.

Les entreprises n’ont pas d’autre choix donc que de réfléchir à leur modèle d’affaires numérique (Digital Business Model) afin de leur permettre d’évoluer sous deux aspects : le contrôle de la chaîne de valeur de leur secteur d’activité, et le passage d’une compréhension floue à une compréhension plus fine des besoins des clients finaux. L’objectif ultime consistant à mettre en évidence ce qui est nécessaire pour passer à un modèle numérique à forte valeur ajoutée, et ainsi intégrer les chaînes de valeur de l’économie numérique. Car si les producteurs de données numériques jouent un rôle fondamental dans le processus de création de valeur, ils n’ont qu’un pouvoir de négociation limité face aux plateformes numériques, elles-mêmes en bien meilleur posture pour capter cette valeur.

 

 

Design Thinking pour le Futur de la Santé avec TechnoMontréal

La technologie peut être un levier extraordinaire en matière de prévention et peut contribuer à offrir une plus grande autonomie, une plus grande mobilité et une meilleure qualité de vie pour nos aînés. À travers ses ateliers, il tient à cœur à Talsom de collaborer avec des organisations pour les aider à réaliser des projets concrets d’innovation de bout en bout. Nos ateliers Design Thinking sont bien plus que des moments spontanés et collectifs, ils font partie d’un processus beaucoup plus grand, qui se construit, évolue et s’exécute avec le temps, par la diversité de ses acteurs.

« Hier, nous avons une nouvelle fois vu émaner une vraie force et une cohésion de ces équipes multidisciplinaires, qui ne se connaissaient pas, qui avaient des backgrounds différents et qui pourtant, ont inventé des centaines d’idées novatrices durant 2h d’atelier. J’ai vraiment été enthousiasmé de partager un moment avec ces gens passionnés, et soucieux de placer l’humain au centre de leur travail et de créer un réel impact à travers des initiatives variées autour des milieux de vie connectés pour les aînés. »

– Adil Mansouri, consultant en Innovation et Design


Ce qu’il fallait retenir du Design Thinking Jam

Vous avez manqué le Design Thinking Jam 2018? Pas de panique, dans cet article nous reviendrons sur les faits saillants de cette première édition, et nous ferons un point sur l’état d’avancement du projet aux côtés de L’Itinéraire.

Depuis l’été dernier, les experts en Innovation de Talsom guident le Groupe communautaire à travers une démarche complète de Design Thinking, pour tenter d’aider l’organisme et ses camelots à faire face à la réalité d’achat numérique dans le cadre de la vente de magazines de rue.

Une session d’idéation à échelle humaine
Le 13 septembre dernier, l’Espace Faubourg Québec était en effervescence. Il est vrai qu’il est peu commun d’accueillir 180 personnes sous un viaduc, en plein cœur de Montréal, pour faire un atelier de Design Thinking en plein air. Un lieu atypique, une après-midi ensoleillée, l’envie de chacun de créer un impact positif, bref, toutes les conditions propices à la créativité étaient réunies. Les participants arrivent, prennent place sur une trentaine de tables de pique-nique, et l’activité peut débuter!

 Ce qu'il fallait retenir du Design Thinking Jam 2018

Encourager les idées folles
Après avoir reçu une explication concrète du projet par les animateurs sur scène, ainsi qu’une compréhension claire de la réalité du camelot et de son environnement, chaque équipe s’est vu attribuer un design challenge, pour lequel elle devait trouver des solutions à travers un brainstorming d’idées!

Identifiés en amont par les équipes du projet, ces design challenges, au nombre de quatre, sont le résultat des premières recherches et observations effectuées au cours des premiers mois :

  • Comment augmenter la visibilité, la sensibilisation et l’affluence de don pour l’organisme L’Itinéraire?
  • Comment permettre aux clients d’acheter le produit de L’Itinéraire ou d’aider un camelot même s’il n’a pas d’argent sur lui?
  • Comment faire de l’interaction avec le camelot, une expérience mémorable qui est bénéfique à la fois pour les passants et le camelot?
  • Comment mettre de l’avant les aptitudes des camelots dans un nouveau produit/ service plus intéressant pour le public?

Quantité, ambiguïté et ouverture d’esprit étaient les mots d’ordre ; il n’y a pas de mauvaises idées. Au total, plus de 1000 idées ont vu le jour.

« L’idéation c’est la partie fun du Design Thinking, c’est le moment où on laisse nos idées les plus folles sortir! »  – Adil Mansouri, membre de l’équipe Innovation.

Une fois les idées regroupées, les participants devait voter pour leurs préférées. C’est à l’issue de cette phase d’idéation, que chaque équipe a dû sélectionner une seule idée pour continuer le processus.

Activité de Design Thinking

Quand la solution prend vie
Que faire lorsque nous avons mis le doigt sur la bonne idée? Il faut lui donner vie! Pour ce faire, les participants avaient à leur disposition des bacs remplis de divers matériaux qui leur ont permis de matérialiser leur solution. Chaque équipe devait ensuite se filmer en présentant son prototype.

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À l’issue de cette phase, placée sous le signe de l’imagination, plus de 30 prototypes qui furent construits par nos participants.

« Un des faits intéressants avec le Design Thinking est qu’on va beaucoup plus loin que le traditionnel brainstorming lorsqu’on est face à un problème. Ce que tous les participants ont réussi à faire en 3 heures c’est de se placer dans la peau d’un camelot, comprendre sa réalité, trouver des idées pour l’aider et les mettre en application. » – Dany Jutras, membre de l’équipe Innovation.

Les prototypes issus du Design Thinking Jam 2018

Trois semaines après, où en sommes-nous ?
Grâce à tous les éléments qui sont ressortis du Design Thinking Jam 2018, l’équipe a pu collecter de nouvelles données pour continuer le projet. Les membres ont pu faire davantage avancer leur compréhension de l’environnement de travail et des besoins des camelots. Puis, l’équipe s’est prêtée une nouvelle fois à l’exercice de l’idéation à partir des centaines d’idées générées lors de l’événement. En adoptant cette approche itérative, la solution finale aura plus de chance d’être acceptée par les camelots et le public.

« Nous avons revu toutes les idées et les prototypes un à un pour les amener encore plus loin. Ensuite, nous avons ressorti ce qui, selon nous, était les idées les plus intéressantes en termes de faisabilité et d’impact, puis nous les avons présentées à l’équipe de L’Itinéraire. » – Valérie Dionne, membre de l’équipe Innovation.

Les solutions sont réalisables seulement si elles peuvent prendre vie. C’est pourquoi, afin que la solution finale proposée à L’Itinéraire soit fonctionnelle, nos experts doivent évaluer sa faisabilité, au même titre que sa désirabilité et sa viabilité. En Design Thinking, pour être considérée comme une véritable source d’innovation, une solution doit être financièrement viable, humainement désirable et technologiquement faisable.

Tester les prototypes auprès du public
Cette semaine l’équipe s’est ensuite attaquée à la phase suivante de la démarche de Design Thinking : la co-création.

Outils de Design Thinking, Processus de Design Thinking, graphique linéaire

À l’occasion de la nouvelle parution du magazine L’Itinéraire, nos experts se sont rendus sur les lieux de vente avec les camelots, pour tester deux idées de paiement soigneusement sélectionnées auprès du public, à l’aide de prototypes et d’expérimentations qui permettront de mettre à l’épreuve les différentes hypothèses de chaque solution.

Au cours des deux prochaines semaines, l’équipe continuera d’aller à la rencontre du public et des camelots pour à la fois valider les premières idées qui sont ressorties du Design Thinking Jam  2018 mais aussi d’entrevoir la création de nouvelles idées. Suite à cela, L’Itinéraire pourra d’ores et déjà entrevoir à quoi ressemblera la solution finale proposée par l’équipe, solution qui aura donc était en amont acceptée par le public et les camelots.


Vous souhaitez vivre ou revivre l’expérience Design Thinking Jam 2018?

Innover collectivement pour répondre à un défi numérique

Innover collectivement pour répondre à un défi numérique – Venez vivre l’expérience du premier Design Thinking Jam à Montréal, le 13 septembre prochain.

Design Thinking Jam 2018 pour L'ITINÉRAIRE par TAlsom
La
transformation digitale ne touche pas seulement les entreprises, mais nous tous. Et pour cause, lequel d’entre vous n’a jamais vu son quotidien impacté par la technologie ? À différents niveaux, cette dernière agit aussi bien sur la réalité des organisations en touchant directement leur écosystème, que l’ensemble des citoyens en modifiant les manières de consommer par exemple.

Chez Talsom, nous avons la ferme conviction que l’humain, la technologie et l’innovation réunis peuvent faire une réelle différence dans la recherche et l’élaboration de solutions face à ces enjeux liés au numérique. C’est cette mission, que nous nous sommes donnée, que incarnons à travers des initiatives telles que le Design Thinking Jam.

Créativité et exécution au cœur de l’initiative du Design Thinking Jam

Le 13 septembre prochain aura lieu le tout premier Design Thinking Jam à Montréal. Cet événement, ouvert à tous, a pour objectif de rassembler du monde pour créer une session d’idéation et répondre collectivement à un défi de transformation numérique, à travers l’approche co-créative du Design Thinking.

Pierre angulaire de l’innovation, le Design Thinking est plus qu’une simple approche, c’est un état d’esprit fondé sur l’empathie. Grâce à une profonde compréhension des utilisateurs, de leurs besoins, et de l’écosystème dans lequel ils évoluent, cette démarche itérative crée un climat collaboratif duquel émerge la créativité pour arriver à des solutions viables et désirées. À travers le Design Thinking, la transformation numérique peut devenir, pour chaque organisation, un réel levier de création de valeur.

Le design thinking mène à l'innovation

Le défi numérique de L’Itinéraire

À l’occasion de cette première édition, Talsom a choisi d’aider le groupe communautaire L’Itinéraire, dont la mission est d’accompagner des personnes en processus de réintégration sociale en leur offrant une opportunité d’emploi à travers la vente et la rédaction d’un magazine. Dans le cadre de la vente de magazines de rue par ses camelots, l’organisme doit actuellement faire face à une réalité d’achat désormais devenue numérique.

Aux côtés de Talsom qui le guidera à travers une démarche complète de Design Thinking, L’Itinéraire s’est donc donné comme objectif de trouver une solution de micropaiement, qui lui permettrait d’améliorer son mode de vente et ainsi d’optimiser la vente de magazines de rue et la qualité de vie de ses camelots. Puisque l’essence même de L’Itinéraire est la vente dans la rue ainsi que le contact humain entre camelots et clients, il n’est pas souhaité par l’organisme de transitionner vers une version numérique de son magazine.

C’est durant ce Design Thinking Jam que nous aiderons ensemble L’Itinéraire, en répondant à l’équation menant à l’Innovation. Portés par notre équipe d’experts en Design Thinking, nous irons au-delà de l’idéation, puisqu’en plus de générer des idées, nous les concrétiserons à travers une phase de prototypage. C’est en croisant les points de vue de chacun, qu’ensemble, nous arriverons à générer un réel changement qui aura un impact positif sur la société.

Face aux défis numériques il faut innover, créer et collaborer - Design Thinking Jam


P
our en savoir plus sur l’approche du Design Thinking, consultez notre ebook.

À propos de L’Itinéraire 

L’Itinéraire est un organisme d’économie sociale qui s’est donné pour mission d’accompagner des personnes marginalisées, exclues du marché traditionnel du travail, ayant connu l’itinérance, la dépendance, ou souffrant de problèmes de santé mentale. Au fil des années, ce sont environ 2500 personnes qui ont vu leur qualité de vie s’améliorer grâce à la rédaction et la vente de magazine de rue.

Les défis de croissance des PME québécoises: rencontre entre croissance et traditions

Dans la série de nos activités à C2 Montréal, nous nous sommes tournés vers nos startup et PME québécoises en s’intéressant aux enjeux rencontrés dans le cadre de leur croissance. Pour animer cet échange, Talsom a fait appel à son partenaire Adrenalys représenté par Dominic Deneault, président et fondateur du groupe.

Entouré de membres exécutifs d’entreprises, Dominic nous a ainsi rapprochés des défis de croissance auxquels font face les organisations lorsqu’elles vivent une croissance importante, dans un monde où l’offre et la demande se renouvellent constamment.

# Le passage au numérique des entreprises
Marc Leblanc, Directeur Finances & Administration dans le domaine de l’agroalimentaire nous fait part des enjeux quant au passage au numérique chez Synagri :

« Nous parlons d’outils informatiques. Nous sommes au point où il faut remettre en question tout ce que nous avons pour pouvoir mieux opérer et étant donné que nous sommes très dispersés au Québec, il est difficile de pouvoir former tous les utilisateurs de systèmes. Il faut aller vers la robotisation et la capacité logistiques, mais ça prend du temps et de l’argent. C’est pour cela que l’on fait appel à des consultants comme Talsom. »

# Une concurrence d’envergure
Un de nos invités sur le balcon souligne la complexité de se différencier dans un marché de plus en plus compétitif :

 « Nous vivons aujourd’hui la transformation que la mode a vécue il y a une quinzaine d’années, avec des joueurs internationaux qui n’avaient pas d’importance pour nous mais qui trouvent leur place auprès des consommateurs maintenant. Des joueurs américains et mondiaux, par exemple Wayfare où un consommateur peut faire son pré-shopping et même se faire livrer. C’est devenu plus complexe. »

En effet, l’arrivée de concurrents internationaux depuis plusieurs années force les entreprises québécoises à s’adapter à l’offre et aux coûts avec une législation souvent plus exigeante. En grandissant, une entreprise se trouve souvent face à des concurrents imposants de par leur taille et leurs activités. Ceci nous amène alors vers un autre enjeu majeur.

# Des consommateurs de plus en plus variés et exigeants
L’évolution du paysage publicitaire et marketing amène à une diversification des pratiques d’achat et des catégories de clientèle.

« Avant nous faisions la même campagne de publicité pour tout le monde, peu importe la province alors que maintenant nous en faisons une pour Montréal et une autre pour Ottawa. Nous faisions également notre stratégie de marketing sur un an mais désormais nous nous remettons en question à chaque fin de campagne. Nous évoluons et nous voyons ce que nous pouvons faire de mieux au fur et à mesure. »

Martin Bourrassa, Vice-Président en Architecture Stratégique chez Talsom, observe quant à lui un changement au niveau des besoins des clients :

« Jusqu’à récemment les entreprises me parlaient plus de back office, de système ERP et de processus d’affaires, mais le langage a changé. Maintenant, on me parle de front office, de e-commande, B2B, de modèle CRM et d’optimisation des ventes. Chez Talsom, nous avons une offre qui plait beaucoup aux clients : le customer journey, où les clients peuvent voir quels sont les points de contacts, supportés par quel système, quels processus et comment les améliorer. »

Les entreprises ressentent le besoin de se munir des meilleurs systèmes T.I pour que leurs consommateurs soient satisfaits de leur service qu’elles ne soient pas évincées par les entreprises qui feront leur transformation numérique avec elles. Les critères des clients deviennent aussi essentiels que ceux des employés pour l’utilisation d’un système technologique.

# Un besoin d’accompagnement pour les changements organisationnels
La croissance d’une entreprise entraîne beaucoup de changement certes, mais si ces points ne sont pas adressés par les dirigeants et les gestionnaires aux employés, ces derniers risquent de se sentir exclus et non engagés dans la transformation.

Comme le mentionne Louis Guindon, CEO de GLV, entreprise spécialisée dans les équipements utilisés à diverses étapes de la production de pâtes et papiers:

« Nous avons toujours le devoir d’être avant-gardistes. Mais le changement est important, nous avons besoin d’accompagnement pour gérer le changement. Il est essentiel d’inclure toutes les générations dans ces changements et de prendre soin des anciennes générations parce que l’innovation peut parfois déstabiliser. »

Alors que doivent faire les entreprises pour mener ces défis de front?

# Être préparé aux changements occasionnés
Pour François Boucher, Vice-président exécutif de Kinova dans le domaine de la chirurgie robotique, anticiper tout ce que la croissance apporte à l’intérieur même de l’entreprise est essentiel:

« Il y a beaucoup de challenges, de capitaux et de changements. La carapace est super belle mais dedans, ce n’est pas toujours aussi fonctionnel qu’on le voudrait. Il faut opérationnaliser le modèle d’affaires pour faire passer l’entreprise à un niveau supérieur. Je pense que le secret est de s’y prendre en avance pour croître de la meilleure façon possible. »

Cette anticipation passe aussi par une transformation numérique réussie grâce à une évaluation des besoins et des objectifs organisationnels. Puis, comme mentionné plus haut, il est essentiel d’accompagner le changement pour réussir sa croissance.

# Encourager l’échange pour favoriser l’innovation
Dominic Deneault  insiste aussi sur le fait que les industries ont tendance à se regrouper entre elles, ce qui entraine un risque d’enfermement dans un mode de pensée unique:

« Les industries dans les mêmes secteurs ont tendance à aller aux mêmes conférences et lire les mêmes choses que les autres. Cela développe une consanguinité qui peut bloquer l’innovation. ».

 Il ajoute que l’apprentissage à partir du vécu d’autres types de secteurs peut avoir un réel impact positif pour tous :

« Pouvoir échanger avec les pairs et partager des recettes à succès est essentiel. Les mises en contact qui se font entre les différents PDG, certains ayant un rayonnement planétaire apporte un partage de bonnes pratiques qui amène beaucoup de richesse à chacun. »

À propos d’Adrenalys :

À travers un regroupement d’entreprises privées Adrenalys souhaite propulser la croissance des PME québécoises à un niveau supérieur. Aujourd’hui, Talsom est fier de compter parmi les partenaires de la 2ème cohorte et de pouvoir mettre à disposition des entreprises un lot d’expertises axé sur la transformation numérique et l’innovation.

  • Si vous souhaitez consulter notre précédent article sur la place des femmes dans le secteur des T.I, cliquez-ici.